Un document révèle les relations entre Hillary Clinton et le Qatar et la Fraternité

Après que le président américain Donald Trump a récemment annoncé la déclassification de tous les documents liés aux enquêtes fédérales sur l’utilisation de l’ancienne secrétaire d’État américaine, Hillary Clinton, un serveur privé pour les courriels du gouvernement.

Un courrier électronique divulgué à propos de Clinton a révélé l’étroite association du ministre avec Al-Jazeera et sa tentative de l’utiliser pour semer le chaos dans la région du Moyen-Orient.

Selon ce qui a été indiqué dans le courrier électronique, Hillary s’est rendue à Al-Jazeera en mai 2010 et a rencontré le directeur du réseau, Waddah Khanfar.

Cela a été suivi d’une réunion avec les membres du conseil d’administration de la chaîne, où une visite d’une délégation à Washington à la mi-mai de la même année a été discutée.

Ces rencontres ont abouti à une rencontre avec l’ancien Premier ministre du Qatar, Hamad bin Jassim Al Thani.

Dans une autre lettre, Hillary a demandé au Qatar de financer les soi-disant révolutions du printemps arabe par le biais d’un fonds dédié à la Fondation Clinton.

Un autre e-mail divulgué, daté de septembre 2012, a révélé que le Qatar coopérait avec la «Fraternité» pour créer une chaîne médiatique avec de gros investissements, après que l’organisation terroriste se soit plainte de la faiblesse de ses institutions médiatiques.

L’affaire concerne le traitement par Clinton des courriels du gouvernement alors qu’elle était secrétaire d’État de 2009 à 2013.

Hillary Clinton, candidate malheureuse à la Maison-Blanche face à Donald Trump en 2016, s’était vu reprocher d’avoir utilisé un serveur privé pour une partie de sa correspondance au département d’État, et non le serveur gouvernemental sécurisé. En campagne contre elle, le républicain n’avait cessé de réclamer son emprisonnement.

Après une enquête, le FBI n’avait pas retenu de chefs d’accusation contre Hillary Clinton, mais avait estimé qu’elle avait été « extrêmement imprudente ».

« Souvenez-vous, il y avait des informations confidentielles sur un serveur privé. Cela n’aurait jamais dû arriver », a dit vendredi Mike Pompeo. « Hillary Clinton n’aurait jamais dû faire ça. C’était un comportement inacceptable », a-t-il insisté.

Les observateurs ont estimé que la question des courriels était très importante lors des dernières élections présidentielles, car elle jette une ombre sur la perte de Clinton en faveur de Trump, qui a répété à plusieurs reprises pendant sa campagne électorale que s’il était élu, il serait jugé, mais après l’élection, il a déclaré qu’il n’était pas intéressé à poursuivre les enquêtes.

par: Arab Observer