Hulusi Akar : les forces turques en Libye ne sont pas des forces étrangères
Le ministre turc de la Défense, Hulusi Akar, a estimé samedi que les forces de son pays en Libye ne sont « pas des forces étrangères », comme il l’a affirmé.
Il a souligné que les forces de son pays menaient des activités militaires, de formation et de conseil dans le pays, accusant « l’armée libyenne et ses partisans » d’être la cause de la crise libyenne.
Il a également ajouté que son pays et la Libye entretiennent « des relations historiques depuis 500 ans », faisant référence à la période d’occupation ottomane des pays arabes.
Hier, vendredi, des sources politiques ont rapporté que les autorités aéroportuaires de Mitiga n’étaient pas au courant du voyage du ministre turc, venu par un vol inconnu de Sicile.
En outre, elle a indiqué que seuls les soldats turcs étaient au courant de cette visite, et ils ont demandé aux gardes libyens de la base de Mitiga de ne pas être présents sur le site d’atterrissage de l’avion.
L’information indiquait que le ministre de la Défense et chef de services de renseignement turcs se sont immédiatement rendus au quartier général des forces turques stationnées à l’ouest de la base aérienne de Maitika à Tripoli.
Les medias turques annoncent que la délégation présidée par le ministre turc des Affaires étrangères Mevlut Cavusoglu, a compris également le ministre de la Défense nationale Hulusi Akar, le ministre de l’Intérieur Suleyman Soylu, le chef d’état-major Yasar Guler, le chef des services de renseignement turcs Hakan Fidan, le porte-parole de la présidence turque Ibrahim Kalin et le chef de l’Office de communication de la présidence turque Fahrettin Altun.
Il est à noter que la ministre libyenne des Affaires étrangères, Najla Al-Mangoush, a confirmé il y a deux jours que son pays ne sera pas une base arrière, ni officiellement ni dans les faits, pour déstabiliser la sécurité et la stabilité dans la région, ainsi que ses terres et son espace aérien.ne sera une base pour aucun parti ou pays, à l’exception de l’État libyen.
par: Arab Observer