Interpol rejette des demandes turques de poursuivre les opposants
Le régime turc continue de poursuivre les opposants à ceux qu’il accuse d’appartenir au mouvement Gülen, où des dizaines de milliers d’entre eux ont été emprisonnés et des milliers d’autres ont été licenciés, le régime turc essaie d’utiliser la police internationale, Interpol, pour poursuivre les opérations de poursuite sans fin contre ses opposants.
Il ne se passe guère un mois sans que les autorités turques n’annoncent l’arrestation de nouveaux suspects sur la même accusation, sans tribunaux ni preuves réelles.
Dans ce contexte, a rapporté le journal Birgun, Interpol avait refusé une demande de notice rouge pour 773 personnes en provenance de Turquie concernant des suspects liés au mouvement Gülen, un groupe religieux qu’Ankara a accusé d’avoir organisé la tentative de coup d’État de juillet 2016.
L’agence a cité le vice-ministre des Affaires étrangères Yavuz Selim Kıran, déclarant que la coopération des autorités turques avec Interpol sur les partisans présumés de Gulen n’était « pas au niveau souhaité », alors que les espoirs dépendent de la réunion de l’Assemblée générale de l’organisation qui doit se tenir à Istanbul à un plus tard pour multiplier les opportunités d’affaires ensemble.
Kiran a déclaré que la coopération entre Ankara et Interpol fait défaut dans trois domaines, les notices rouges, le refus de demande d’extradition et la suppression des notices rouges, ainsi que l’effacement des données saisies par la Turquie dans la base de données des documents de voyage volés et perdus.
Il a déclaré qu’Ankara faisait partie des 10 premiers pays à utiliser la base de données d’Interpol et que le pays émet actuellement des notices rouges à 2 212 personnes.
Plus de 292 000 personnes ont été arrêtées pour leur appartenance présumée au groupe, selon les données du ministère turc de l’Intérieur.
La police turque a récemment arrêté 127 personnes lors de raids dans 14 provinces en raison de leurs liens présumés avec le mouvement Gülen et d’accusations telles que la propagation délibérée du COVID-19 et l’engagement dans des relations homosexuelles, a rapporté l’agence de presse Demiroren.
Ankara qualifie le mouvement Gulen, dirigé par le religieux basé aux États-Unis, Fethullah Gulen, de terroriste, et poursuit sa campagne à leur poursuite, qui s’étend au-delà des frontières du pays.
par: Arab Observer