Isaac Herzog qualifie les mobilisations estudiantines sur les campus américains d’’antisémites
Le président israélien, Isaac Herzog, a qualifié jeudi les mobilisations estudiantines sur les campus américains contre la guerre de Tel-Aviv dans la bande de Gaza d’’’antisémites.’’
Isaac Herzog a diffusé un ‘’message urgent de soutien aux communautés juives du monde entier, à la lumière de la terrifiante résurgence de l’antisémitisme’’, indique le bureau du président israélien.
Il a ajouté que ce message vidéo intervient à la suite ‘’des actes hostiles et intimidations contre les étudiants juifs dans les universités des États-Unis en particulier’’.
‘’Des universités réputées, foyers d’histoire de culture et d’éducation sont contaminées par la haine et l’antisémitisme, alimentés par l’arrogance et l’ignorance’’, a déclaré Isaac Herzog dans un message vidéo posté sur X.
‘’Face à la violence, au harcèlement et à l’intimidation, et pendant que des lâches, visages masqués, saccagent des fenêtres, des portes et érigent des barricades (…), nous restons unis et forts’’, a ajouté le président israélien.
Depuis le déclenchement de la guerre contre Gaza le 7 octobre 2023, Isaac Herzog a été l’un de ses fervents partisans. Le conflit a fait plus de 112 000 victimes (entre morts et blessés), en majorité des enfants et des femmes, et près de 10 000 personnes portées disparues dans un contexte de famine et de destruction massive, selon des données palestiniennes et de l’Onu.
Pour la troisième semaine consécutive, la mobilisation estudiantine se poursuit sur les campus des universités américaines et européennes, exigeant la fin de la guerre à Gaza, et ce, malgré le recours par la police au gaz lacrymogène et aux balles en caoutchouc pour disperser et interpeller les étudiants propalestiniens et démanteler les campements de soutien à Gaza.
Critiquer les pratiques de l’occupation israélienne n’est pas considéré comme un acte ‘’antisémite’’, selon les lois américaines.
Israël poursuit cette guerre en dépit d’une résolution du Conseil de sécurité de l’Onu exigeant l’arrêt immédiat des combats et de l’ordonnance de la Cour internationale de justice indiquant des mesures conservatoires pour prévenir un génocide et améliorer la situation humanitaire à Gaza.