Israël a consulté les États-Unis avant ses frappes sur Gaza

Israël a consulté les États-Unis avant de lancer ses dernières frappes sur la bande de Gaza d’une ampleur sans précédent depuis l’entrée en vigueur de la trêve dans le territoire palestinien en janvier, a affirmé la Maison Blanche lundi soir.
L’administration Trump et la Maison Blanche ont été consultées par les Israéliens sur leurs attaques à Gaza ce soir, a déclaré la porte-parole Karoline Leavitt à Fox News.
Ses déclarations interviennent après que l’armée israélienne a annoncé avoir mené des frappes aériennes à Gaza, les plus importantes depuis l’entrée en vigueur d’un cessez-le-feu avec le groupe palestinien Hamas le 19 janvier.
Les médias locaux, citant le service palestinien de secours d’urgence, ont rapporté qu’au moins 322 personnes ont été tuées.
Comme l’a clairement indiqué le président Donald Trump : le Hamas, les Houthis, l’Iran, tous ceux qui cherchent à terroriser non seulement Israël, mais aussi les États-Unis d’Amérique, en paieront le prix.
L’enfer se déchaînera, a-t-elle ajouté.
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et le ministre de la Défense Israel Katz ont ordonné à l’armée de prendre des mesures fortes contre le Hamas à Gaza, a indiqué le bureau du Premier ministre.
Cela fait suite au refus répété du Hamas de libérer nos otages, ainsi qu’à son rejet de toutes les propositions reçues de l’envoyé présidentiel américain Steve Witkoff et des médiateurs, précise un communiqué.
Les autorités locales de Gaza avaient signalé des violations quasi quotidiennes de la part de l’armée israélienne malgré le cessez-le-feu du 19 janvier dernier.
Les attaques israéliennes ont tué plus de 48 500 Palestiniens depuis octobre 2023, principalement des femmes et des enfants, laissant Gaza en ruines.
La Cour pénale internationale a émis en novembre dernier des mandats d’arrêt contre Netanyahu et son ancien ministre de la Défense Yoav Gallant pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité à Gaza.
Israël fait également face à des accusations de génocide devant la Cour internationale de Justice en raison de sa guerre dévastatrice dans l’enclave palestinienne.