Israël bombarde une école de l’ONU dans le centre de la Bande de Gaza
Au moins 14 personnes ont été tuées et plusieurs autres blessées, mercredi, lorsqu’Israël a bombardé une école gérée par l’ONU et abritant des civils déplacés dans le centre de la Bande de Gaza, a indiqué le bureau des médias du gouvernement de Gaza.
L’attaque a visé l’école al-Jaouni, qui abrite des Palestiniens déplacés dans le camp de réfugiés de Nuseirat, dans le centre de la Bande de Gaza, selon la Défense civile palestinienne.
Certains membres du personnel de l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA) figurent parmi les victimes, a ajouté le bureau dans un communiqué, sans préciser leur nombre.
La Défense civile palestinienne a indiqué que plusieurs femmes et enfants figuraient parmi les victimes de cette attaque qui visait l’école al-Jaouni, dans le camp de réfugiés de Nuseirat.
Il s’agit de la cinquième attaque lancée par l’armée israélienne contre la même école depuis le 7 octobre 2023, dans le cadre de son offensive contre la Bande de Gaza, a indiqué le service.
L’école abrite plus de 5 000 civils déplacés à Gaza, selon les autorités locales.
Il s’agit du 47e massacre commis par l’armée israélienne, au cours de sa guerre génocidaire, dans le camp de réfugiés de Nuseirat, où vivent plus de 250 000 personnes, a déclaré le bureau des médias.
Plus de 18 écoles et centres d’hébergement ont été attaqués par l’armée israélienne dans le camp de réfugiés de Nuseirat depuis le 7 octobre dernier.
Israël prend systématiquement pour cible les installations civiles, notamment les écoles, les hôpitaux et les lieux de culte, dans le cadre de l’offensive en cours sur la Bande de Gaza.
Selon les règles de la guerre, cibler de telles installations civiles peut être constitutif de crime de guerre.
Le mois dernier, au moins 100 personnes ont été tuées et des dizaines d’autres blessées lors d’une frappe israélienne sur l’école Al-Taba’een dans la ville de Gaza, où plus de 6 000 personnes déplacées avaient trouvé refuge.