Israël commet un massacre à Nuseirat, au centre de la bande de Gaza
Au moins 33 personnes ont été tuées, jeudi soir, dans un massacre commis par Israël dans le camp de réfugiés de Nuseirat dans le centre de l’enclave palestinienne assiégée de Gaza.
L’armée israélienne avait réduit à néant un pâté de maisons du camp de réfugiés de Nuseirat par une frappe qui a fait également 84 blessés et portés disparus, en majorité des femmes et des enfants.
Des témoins oculaires ont rapporté que des avions de chasse israéliens avaient bombardé plusieurs bâtiments résidentiels du camp de Nousseirat, provoquant leur destruction totale.
Ils ont indiqué que les équipes de la défense civile de Gaza continuent de rechercher les personnes portées disparues sous les décombres.
Le bureau de presse gouvernemental à Gaza a indiqué dans un communiqué que l’armée de l’occupation a commis un carnage à Nuseirat après avoir bombardé un pâté de maisons habitées par des dizaines de civils, dont la majorité étaient des enfants et des femmes. La frappe israélienne a fait 33 morts jusqu’à présent, pour la plupart issus de la famille Cheikh Ali.
Le bombardement a également fait plus de 84 blessés et portés disparus, en majorité des enfants, des femmes et des personnes âgées, ajoute le communiqué.
L’armée de l’occupation savait pertinemment que ces bâtiments résidentiels étaient habités par des dizaines de civils, d’enfants, de femmes et de personnes déplacées qui avaient été chassées de leurs maisons, souligne le bureau de presse gouvernemental.
Ce nouveau crime intervient au moment où Israël poursuit la destruction du système de santé à Gaza en ciblant les hôpitaux, qui sont mis hors service et en empêchant l’entrée de médicaments et de fournitures médicales, dans le cadre du génocide qu’il commet depuis plus d’un an dans la bande de Gaza.
Le bureau de presse gouvernemental a condamné fermement ce nouveau massacre perpétré par Israël contre des civils dont des enfants et des femmes.
Il a appelé tous les pays du monde à condamner ces carnages contre les déplacés, les civils, les enfants et les femmes, tenant Israël et l’administration américaine pour responsables de la poursuite du nettoyage ethnique dans la bande de Gaza.
Tel Aviv poursuit depuis 14 mois sa guerre déclarée au Hamas dans la bande de Gaza, avec le soutien inconditionnel de Washington, en dépit d’une résolution du Conseil de sécurité des Nations unies exigeant l’arrêt immédiat des combats et de l’ordonnance de la Cour internationale de justice indiquant des mesures conservatoires pour prévenir un génocide et améliorer la situation humanitaire dans l’enclave palestinienne.
Le procureur général de la Cour pénale internationale (CPI) basée à La Haye, avait demandé l’émission de mandats d’arrêt internationaux contre le premier ministre israélien Benyamin Netanyahu et son ex-ministre de la Défense Yoav Gallant pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité.
Les efforts de médiation menés par les États-Unis, l’Égypte et le Qatar pour parvenir à un cessez-le-feu à Gaza et à un accord d’échange de prisonniers entre Israël et le Hamas ont buté sur le refus du Premier ministre Benyamin Netanyahu de mettre fin à la guerre.