Israël continue de bombarder des civils dans la bande de Gaza
Plusieurs membres de la famille d’Ismail Haniyeh, le chef du groupe Hamas, dont sa sœur, ont été tués ce mardi par une frappe aérienne israélienne contre leur domicile dans l’ouest de la ville de Gaza.
D’autres frappes aériennes israéliennes ont ciblé deux écoles qui servent d’abris dans le quartier d’Al-Daraj, à l’est de la ville de Gaza, et dans le camp de réfugiés d’Al-Shati, faisant plusieurs morts.
Les autorités médicales n’ont pas encore confirmé le bilan des personnes tuées et des blessés.
Selon des sources médicales, au moins 10 membres de la famille Haniyeh ont été tués lors d’une frappe aérienne israélienne contre la maison familiale dans le camp de réfugiés d’Al-Shati, à l’ouest de la ville de Gaza.
Le 10 avril dernier, Haniyeh a perdu trois de ses fils, tués par une frappe aérienne israélienne contre leur voiture dans le camp d’Al-Shati.
Dans un même contexte, les équipes de la Défense civile du camp de réfugiés d’Al-Maghazi, dans le centre de la bande de Gaza, ont retiré les corps de 5 personnes, dont 3 enfants et une femme, piégés sous les décombres d’une maison détruite par une frappe aérienne israélienne.
Au moins 7 civils ont été tués et 22 autres ont été blessés lundi dans des bombardements israéliens à Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, a annoncé le ministère de la Santé.
L’attaque a visé un groupe de civils dans la rue Salaheddin, dans l’est de Khan Younès, a fait savoir le ministère dans un communiqué.
Israël, qui ignore toujours la résolution du Conseil de sécurité de l’ONU stipulant un cessez-le-feu immédiat, a été condamné par la communauté internationale dans le cadre de son offensive meurtrière continue contre Gaza, depuis l’attaque transfrontalière du Hamas datant du 7 octobre 2023.
Depuis cette date, au moins 37 626 Palestiniens ont été tués à Gaza, dont la plupart sont des femmes et des enfants, et au moins 86 098 autres ont été blessés, selon les autorités médicales locales.
Plus de huit mois après le début de la guerre israélienne, de vastes agglomérations de Gaza ne sont plus que des ruines sur fond d’un état de siège paralysant l’accès à la nourriture, à l’eau potable et aux médicaments.
Israël est accusé de génocide devant la Cour internationale de Justice, dont la dernière ordonnance a sommé l’État hébreu de stopper immédiatement ses opérations contre la ville méridionale de Rafah, où plus d’un million de Palestiniens avaient cherché refuge pour fuir la guerre, l’offensive contre la ville datant du 6 mai dernier.