Israël fait face à une vague de condamnations après un bombardement sur Rafah

Israël fait face lundi à une vague de condamnations internationales après un bombardement nocturne sur Rafah qui a fait 45 morts, selon le ministère de la Santé à Gaza. L’attaque a mis le feu à des tentes occupées par des Palestiniens dans un camp de déplacés.

L’armée israélienne a assuré lundi enquêter sur la mort de victimes civiles, le premier ministre Benjamin Netanyahu parlant d’accident tragique.

L’ONU a elle “condamné les frappes israéliennes” et demandé une enquête “complète et transparente” après l’attaque dans la ville surpeuplée de Rafah, où Israël a lancé des opérations au sol le 7 mai en dépit des mises en garde de la communauté internationale sur le sort des civils.

Le Haut-Commissaire aux droits de l’homme de l’ONU, Volker Türk, s’est dit “horrifié”, évoquant des “images horribles”. “Bouleversée”, Washington a appelé son allié israélien à “prendre toutes les précautions pour protéger les civils”.

Le porte-parole du gouvernement allemand, Steffen Hebestreit, a qualifié d'”erreur” les bombardements israéliens visant les personnes déplacées dans la ville de Rafah, au sud de la bande de Gaza.

Il a ajouté que le gouvernement allemand condamnera définitivement le ciblage du camp de personnes déplacées à Rafah, lorsqu’il existera des preuves indiquant qu’un crime a été commis.

L’Espagne a déclaré que la frappe aérienne israélienne contre un camp de personnes déplacées dans la ville de Rafah, au sud de la bande de Gaza, était inacceptable.

Dans un post publié sur la plateforme X, le ministre espagnol des Affaires étrangères, José Manuel Albarez, a jugé inacceptables les attaques israéliennes contre le camp de réfugiés de Rafah, qui ont fait des dizaines de victimes palestiniennes, dont des enfants.

Les Émirats arabes unis ont condamné les bombardements israéliens qui ont visé des personnes déplacées dans la ville de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, soulignant l’importance de parvenir à un cessez-le-feu immédiat.

Le bombardement meurtrier a été dénoncé notamment par l’Union européenne (UE), l’Union africaine (UA), la France, ainsi que par l’Egypte et le Qatar, deux pays médiateurs dans les efforts diplomatiques pour parvenir à un cessez-le-feu dans la guerre dévastatrice déclenchée il y a bientôt huit mois.

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