Israël intensifie ses frappes sur Deir Al-Balah, au centre de la bande de Gaza
Samedi, un certain nombre de citoyens ont été tués et blessés dans le bombardement de l’occupation à l’est de Deir Al-Balah, au centre de la bande de Gaza, et à l’est de Khan Younis, au sud de la bande de Gaza.
Selon des sources locales, les avions de combat de l’occupation ont visé un groupe de citoyens dans la zone d’Abou Arif à l’est de Deir Al-Balah, tuant au moins un citoyen et en blessant d’autres.
L’artillerie d’occupation a également bombardé la zone de Hakar Al-Jamaa à Deir Al-Balah, blessant un certain nombre de citoyens.
Les drones d’occupation ont tiré sur des tentes de personnes déplacées à l’est de Deir Al-Balah, blessant un certain nombre de citoyens, y compris des femmes, ont ajouté les mêmes sources.
Deux citoyens ont été cités dans le bombardement d’un drone d’occupation, « Tktuk », dans la zone du bataillon à l’est de Khan Younis, au sud de la bande.
Durant les trois premières semaines d’août, l’armée a lancé onze ordres d’évacuation via des tracts largués par avion, des SMS ou les réseaux sociaux, enjoignant 250.000 Gazaouis à partir, soit 12% de la population du petit territoire dévasté par plus de dix mois de guerre entre Israël et le Hamas, selon l’ONU.
A plusieurs reprises, ces ordres d’évacuation se sont révélés contradictoires ou présentant des zones dangereuses comme sûres.
Ils compliquent aussi la tâche des humanitaires alors que l’aide entre au compte-gouttes à Gaza dont tous les terminaux sont tenus par Israël.
Les ordres donnés mercredi, par exemple, visent entre autres 80 camps de fortune et quatre centres d’infrastructures d’accueil dont deux de l’Unrwa, l’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens, ainsi que des bureaux et des hangars de stockage de l’ONU et d’ONG, détaille le bureau des affaires humanitaires de l’ONU (Ocha).
S’ils sont suivis, ils priveront les déplacés de trois puits, qui garantissaient chaque jour deux millions de litres d’eau à des dizaines de milliers de personnes dans un territoire où, selon l’ONG Oxfam, la quantité d’eau disponible s’est effondrée de 94% à cause des destructions et du siège.
Et, surtout, ces ordres barrent la route aux convois d’aides aux quelque 2,4 millions de Gazaouis, quasiment tous déplacés.
Le nombre de martyrs dans la bande de Gaza est passé à 40265 et les victimes à 93144 depuis le début de l’agression israélienne contre la bande de Gaza le 7 octobre 2023, tandis que plusieurs victimes restent sous les décombres et sur les routes, et sont inaccessibles aux équipes d’ambulance et de défense civile.