Israël mène 40 frappes sur la banlieue sud de Beyrouth

L’armée israélienne a annoncé dans la nuit de vendredi à samedi être en train d’attaquer des immeubles civils dans la banlieue sud de la capitale libanaise, Beyrouth, sous prétexte que des dépôts d’armes du Hezbollah y sont cachés.

Les forces armées israéliennes mènent actuellement des frappes ciblées sur des armes stratégiques du Hezbollah qui étaient entreposées sous des immeubles civils dans la banlieue sud de Beyrouth, indique un communiqué militaire.

La banlieue sud de Beyrouth a été le théâtre, vendredi soir, d’une importante vague de déplacements, à la suite des menaces israéliennes de frapper trois immeubles où sont entreposés des armes du Hezbollah.

Auparavant l’armée israélienne a appelé, – par la voix de son porte-parole, le contre-amiral Daniel Hagari -, les habitants de plusieurs zones de la banlieue sud de Beyrouth, fief du Hezbollah, à évacuer immédiatement, en prévision de frappes imminentes ciblant trois dépôts d’armes du Hezbollah dans des immeubles civils.

L’appel à évacuation intervient à la suite d’un raid intensif et sans précédent mené par l’aviation israélienne sur la banlieue sud de Beyrouth, lors duquel une dizaine de missiles ont été tirés sur le quartier populaire de Haret Hreik situé dans la Dahiyé

De son côté, le ministère libanais de la santé a annoncé que six personnes ont été tuées et 91 blessées, dont 14 hospitalisées, dans les frappes israéliennes particulièrement violentes et successives sur le quartier populaire de Haret Hreik situé dans la banlieue sud de Beyrouth.

Et d’ajouter que les secouristes sont toujours à la recherche d’éventuels survivants sous les décombres.

Ni Israël ni le Hezbollah n’ont officiellement confirmé l’assassinat du secrétaire général du mouvement libanais armé, Hassan Nasrallah, qui, selon des médias publics et privés israéliens, était la cible de ces frappes.

Depuis lundi matin, l’armée israélienne a lancé l’attaque la plus violente, la plus étendue et la plus intensive contre le Liban depuis le début des affrontements avec le Hezbollah il y a environ un an, qui a fait 726 morts – dont des enfants et des femmes – et 2 173 blessés ainsi que des milliers de déplacés, selon un décompte d’Anadolu basé sur plusieurs communiqués des autorités libanaises.

Plus de 1 500 personnes sont mortes au Liban depuis le 8 octobre 2023.

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