Itamar Ben Gvir: Israël devait envahir la ville de Rafah

Le ministre israélien de la Sécurité nationale, Itamar Ben Gvir, a déclaré mardi qu’Israël devait envahir la ville de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza.

Il a déclaré dans une interview à la radio militaire israélienne : « Nous devons entrer à Rafah maintenant ». Rafah est peuplée de centaines de milliers de personnes déplacées dans des conditions difficiles.

Ces dernières semaines, les États-Unis ont considéré à plusieurs reprises que c’était une « erreur » de mener une opération militaire à Rafah sans plan d’évacuation des civils palestiniens.

En réponse à la question de savoir si Israël devait envahir Rafah même après que le Conseil de sécurité de l’ONU a adopté une résolution appelant à un cessez-le-feu à Gaza, Itamar Ben Gvir a déclaré : « Je vous rappelle que nous avons mené plusieurs guerres sans le soutien des Américains et du monde entier. »

Le ministre d’extrême droite a ajouté : « Je dis à tous ceux qui recherchent un soutien international que vous n’y arriverez pas ».

Le Conseil de sécurité de l’ONU a adopté lundi une résolution exigeant un cessez-le-feu à Gaza pendant le mois sacré du Ramadan, qui avait déjà commencé le 11 mars dernier et devrait s’achever le 9 avril.

Lors du vote, 14 pays se sont exprimés en faveur de la résolution présentée par 10 membres élus du Conseil, mais les États-Unis se sont abstenus de voter.

Le texte de la résolution stipule un « cessez-le-feu immédiat pour le mois de Ramadan, respecté par toutes les parties, menant à un cessez-le-feu durable ».

Elle exige également la « libération immédiate et inconditionnelle de tous les otages, ainsi que la garantie d’un accès humanitaire pour répondre à leurs besoins médicaux et autres besoins humanitaires ».

Depuis le 7 octobre 2023, Israël mène une guerre dévastatrice dans la bande de Gaza qui a fait des dizaines de milliers de victimes civiles, pour la plupart des enfants et des femmes, en plus d’une catastrophe humanitaire sans précédent et d’une destruction massive des infrastructures, qui ont conduit Tel-Aviv à comparaître devant la Cour internationale de justice (CIJ) pour ‘’génocide’’.

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