Joe Biden: Unis, nous pouvons vaincre cette époque sombre en Amérique
Joe Biden a clôturé la convention démocrate avec un discours le plus important de sa vie. Il se positionne alors en champion d’une famille démocrate plus unie qu’en 2016 qui espère faire de Donald Trump le président d’un seul mandat. Avec son discours, Joe Biden, ex-vice-président de Barack Obama, accepte ainsi l’investiture du Parti démocrate depuis sa ville de Wilmington, dans le Delaware.
Dans son discours, Joe Biden a également abordé la question de la politique étrangère américaine. « Je serai un président solidaire de nos alliés et amis, et le dirai clairement à nos adversaires : le temps des flirts avec les dictateurs est révolu », a-t-il fait savoir, faisant notamment référence à la Russie. « Sous une présidence Biden, l’Amérique ne fermera pas les yeux si la Russie place des primes sur les têtes des soldats américains. Et ne tolérera pas une ingérence étrangère » dans les élections, a-t-il poursuivi en promettant de défendre les « droits humains et la dignité ».
« L’actuel président a drapé l’Amérique dans les ténèbres bien trop longtemps. Trop de colère, trop de crainte, trop de divisions », a encore déclaré Joe Biden. « Ici et maintenant, je vous le promets : si vous me faites confiance et me confiez la présidence, je ferai ressortir le meilleur de nous, pas le pire. Je serai un allié de la lumière et pas des ténèbres », a ajouté le candidat démocrate. « Unis, nous pouvons vaincre cette époque sombre en Amérique », a-t-il lancé, promettant par ailleurs la mise en place d’une stratégie nationale au « premier jour » de son mandat pour endiguer la pandémie de coronavirus.
Les démocrates critiquent la gestion de la crise par Trump et après 74 jours de l’élection, les Américains interrogés par les sondeurs ont majoritairement perdu confiance en Donald Trump pour sa gestion du pays, en particulier de la pandémie de Covid-19.
La candidate à la vice-présidence, Kamala Harris, a dénoncé dans son propre discours d’investiture mercredi « le chaos permanent », l’« incompétence » et la « cruauté » du milliardaire.
Cette ancienne procureure générale, fille d’un père jamaïcain et d’une mère indienne, a appelé à la mobilisation pour éviter un nouveau revers, après celui , inattendu, d’Hillary Clinton en 2016.
« L’absence de leadership de Donald Trump a coûté des vies » au pays, a-t-elle lancé, évoquant l’épidémie qui a fait plus de 170 000 morts aux États-Unis.
par: Arab Observer