Josep Borrell appelle à éviter l’escalade au Moyen-Orient

Le chef de la politique étrangère de l’Union européenne (UE), Josep Borrell, a appelé toutes les parties à éviter une escalade des tensions au Moyen-Orient, après l’attaque contre la base américaine à la frontière syro-jordanienne.

C’est ce qu’il annoncé aux journalistes à Bruxelles, samedi, avant la réunion informelle des ministres des Affaires étrangères de l’UE.

L’escalade en cours suite aux frappes aériennes menées par les États-Unis en Irak et en Syrie, en réponse à l’attaque contre la base américaine sera à l’ordre du jour des réunions.

Il a expliqué que « les attaques israéliennes en cours exacerbent la situation humanitaire à Gaza », rappelant « qu’Israël continue de cibler les civils à Gaza en les poussant vers la frontière égyptienne ».

Selon lui, près d’un million de personnes dans le sud de l’enclave assiégée ont été contraintes de se déplacer vers la frontière égyptienne.

Le responsable européen a également rappelé « qu’Israël revendique l’existence de zones de sécurité, mais ce que nous constatons, c’est que les bombardements continuent de cibler les civils ».

Dans ce même contexte, Borrell a appelé toutes les parties à éviter une escalade des tensions dans la région.

Les frappes américaines font suite à l’attaque d’une base américaine à la frontière jordano-syrienne perpétrée il y a quelques jours et ayant entraîné la mort de 3 soldats américains et la blessure de 25 autres.

Washington a tenu pour responsable la Résistance islamique en Irak pour l’attaque, qualifiée de « la plus forte » contre les États-Unis depuis le déclenchement de la guerre israélienne contre la bande de Gaza le 7 octobre 2023.

Depuis le début de la guerre israélienne contre Gaza et les désastres humanitaires et sanitaires qui en ont résulté, la région connaît une escalade des tensions et des échanges de frappes entre Israël, ses deux principaux alliés, les États-Unis et le Royaume-Uni, et des groupes armés soutenant les mouvements de résistance à Gaza qui sont le Hezbollah libanais, le groupe rebelle yéménite houthi et la « Résistance islamique en Irak » soutenus par l’Iran.

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