Kadhafi renouvelle sa détermination à briguer la présidence libyenne
Saif al-Islam Kadhafi, dans un tweet sur son compte Twitter, lundi soir, a renouvelé sa détermination à se présenter aux élections présidentielles libyennes, promettant de vaincre ses opposants et faisant allusion à sa nette victoire.
Cela s’est produit au milieu de l’escalade des tensions politiques en Libye et du début de la bataille des appels et de la compétition dans le cadre des élections présidentielles qui se tiendront le 24 décembre, malgré les craintes entourant ce processus.
Des incidents similaires se sont produits devant ce tribunal depuis jeudi dernier. Alors que des dizaines de partisans de Saif al-Islam organisaient hier une veillée à Sabha, dans une atmosphère tendue, pour dénoncer l’atteinte à l’œuvre de la justice.
L’attaque contre le tribunal et l’expulsion de tous les employés du bâtiment « sous la menace des armes » a eu lieu quelques heures avant la séance d’appel, a déclaré Khaled al-Zaydi, l’avocat de Saif al-Islam dans une vidéo reprise par les médias locaux. « Cet acte est une entrave au processus électoral », a-t-il dit.
La Mission d’appui des Nations unies en Libye (Manul) a dénoncé ce vendredi l’attaque contre le tribunal de Sebha, qui a empêché Saif al-Islam Kadhafi de faire appel du rejet de sa candidature à l’élection présidentielle du 24 décembre.
Se disant “alarmée” par cette “attaque” marquée par l’expulsion du personnel de l’instance, la Manul a condamné dans un communiqué “toute forme de violence liée aux élections”, réitérant son appel à “protéger le processus électoral”. “Les attaques contre les installations judiciaires ou électorales ne sont pas seulement des actes criminels, punissables par la loi libyenne, mais portent également atteinte au droit des Libyens de participer au processus politique”, a-t-elle poursuivi.
La Haute commission électorale (HNEC) avait annoncé mercredi l’exclusion de 25 candidats pour non conformité aux dispositions de la loi électorale. Parmi eux Saif al-Islam Kadhafi, condamné à mort en 2015 à l’issue d’un procès expéditif, avant de bénéficier d’une amnistie.
par: Arab Observer