Kaïs Saïed: Certains partis n’ont plus de place en Tunisie
Le président Kaïs Saïed a reçu, lundi, au Palais de Carthage, Najla Romdhan Bouden, chargée de former le nouveau gouvernement, Saïed a déclaré « la souveraineté appartient au peuple tunisien, et nous n’avons pas interféré dans les affaires d’autrui, et nous ne permettrons à personne de s’immiscer dans nos affaires. »
Le président de la République, Kaïs Saïed, a affirmé qu’il « n’est sous la tutelle de personne », et que « sa mission principale est de concrétiser les revendications du peuple, qu’il a exprimées, en ces jours éternels de l’histoire de la Tunisie », selon ses dires.
En référence au mouvement Ennahdha, le chef de l’Etat a accusé des parties, sans les citer, de chercher un appui de l’étranger, soulignat que Certains partis n’ont plus de place en Tunisie après que le peuple l’ait abandonné.
La vraie responsabilité n’est aucunement de remporter un siège, mais plutôt de servir la communauté , a-t-il lancé, ajoutant que l’étendard sera hissé très haut à la faveur d’une volonté tunisienne de fer, et que le nouveau gouvernement sera formé selon une nouvelle vision Et ce, pour atteindre les objectifs du peuple Tunisien.
Dans une séquence vidéo postée par la présidence de la République sur « Twitter », Kaïs Saïed a assuré que la mise en place du cabinet gouvernemental aura bien lieu, loin de leurs visions et ambitions, sans citer les parties ou les personnes concernées par ses propos.
Le président de la République a appelé à continuer sur le même chemin et avec la même détermination, et à ne pas coopérer avec ceux qui ont « trahi leur patrie, pour servir les ennemis du peuple…, » selon ses expressions.
Le chef de l’Etat s’est adressé à Najla Bouden, en disant : « Je suis certain que vous ne ménagerez aucun effort pour réaliser les attentes et les aspirations du peuple, et vous réussirez… »
Le président de la République Kaïs Saïed a également affirmé, en recevant, au palais de Carthage, le président du Conseil supérieur de la magistrature, Youssef Bouzakher, que « l’épuration de la Tunisie passe obligatoirement par l’assainissement de la magistrature et la lutte contre les criminels », qui a-t-il dit, se sont » infiltrés dans les palais de justice et les tribunaux. »
Le chef de l’Etat a affirmé que la lutte contre la corruption exige avant tout la mise en place d’une justice impartiale et indépendante.
Kais Saied a ajouté que certains corrompus se sont infiltrés dans les tribunaux, dénonçant l’inaction du ministère public à ce sujet.
Il a dans le même contexte appelé à la nécessité de poursuivre en justice toute personne impliquée dans des affaires de corruption afin de réaliser les aspirations légitimes du peuple.
par: Arab Observer