Kaïs Saïed s’engage à faire face aux tentatives de frapper l’Etat tunisien

La présidence tunisienne a diffusé sur sa page Facebook un vidéo du président Kaïs Saïed, dans lequel il accusait des centres de pouvoir travaillant pour frapper l’Etat tunisien, dans ce qui semble être une référence au mouvement des Frères musulmans, Ennahdha et à son allié au parlement, la Coalition Al-Karama et le parti Qaleb Tunis, selon les observateurs.

La division politique en Tunisie, qui a été approfondie par les comptes disparates des partis, a contribué à l’élargissement de l’inquiétude nationale sur l’existence d’un plan aux agendas étroits visant à régler les différends politiques en essayant de démanteler les institutions étatiques et en les poussant vers le chaos qui vise à disperser les éléments de l’équilibre actuel, ouvrant la voie à l’imposition de nouveaux équilibres.

Il ressort clairement des éléments de ce plan, qui s’est reflété dans une série de mouvements politiques qui ont eu lieu loin des projecteurs, que l’objectif immédiat de celui-ci est de renverser le gouvernement dirigé par Hichem Mechichi, et de confondre la présidence, de frapper la popularité du président Kaïs Saïed, et de le tenir responsable de l’impasse dans laquelle le pays est entré.

Le président de la République, Kaïs Saïed, a souligné, lors de son entretien, mercredi, au Palais de Carthage, avec le chef du gouvernement, Hichem Mechichi, la nécessité de préserver l’unité et la pérennité de l’Etat et d’assurer la continuité des services vitaux.
Selon un communiqué de la présidence, l’entretien a, essentiellement, porté sur la situation politique, économique et sociale du pays.

À cette occasion, Kaïs Saïed a insisté sur la nécessité d’agir contre les « criminels » qui « tentent de conduire l’État vers la désintégration » et de « porter atteinte aux droits des citoyens.

Il semble que le président Kaïs Saïed, qui ne cache pas sa volonté de changer les éléments de l’équation politique en ne permettant pas la domination continue de certains pouvoirs sur la scène politique, se soit rendu compte qu’il était devenu une cible directe de ce plan, que les pouvoirs cherchent à utiliser la tension sociale et à jeter la colère populaire sur lui.

Il a déclaré dans le vidéo à l’issue de la réunion: Malheureusemen, certaines parties tentent de faire du chantage pour frapper l’Etat en sa présence et dans ses installations publiques … Nous allons le confronter à plus qu’ils ne l’imaginent, et à plus qu’ils ne peuvent supporter.

Il a ajouté: « Nous ne laisserons pas l’Etat aux centres de pouvoir … l’Etat tunisien est un et il continuera, et il affrontera ces criminels qui se sont réfugiés dans les bras d’un groupe de gangs même à l’étranger », sans préciser l’identité des centres de pouvoir.

par: Arab Observer

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