La Belgique convoque l’ambassadrice d’Israël après le bombardement de ses bureaux à Gaza

La ministre belge des Affaires étrangères, Hadja Lahbib, a annoncé dans la nuit de jeudi à vendredi avoir convoqué l’ambassadrice d’Israël en Belgique après des frappes ayant détruit les bureaux de l’agence belge de développement dans la bande de Gaza.

Les bureaux de l’Agence belge de développement, Enabel, ont été bombardés et détruits à Gaza, indique jeudi soir sur X (ex-Twitter) Hadja Lahbib, la ministre belge des Affaires étrangères. L’ambassadrice d’Israël est convoquée.

« Viser des bâtiments civils est inacceptable », dénonce la ministre sur le réseau social. « Avec Caroline Gennez (ministre de la Coopération au développement, NDLR), nous convoquons l’ambassadrice d’Israël pour faire toute la clarté. »

Le directeur d’Enabel Jean Van Wetter a précisé sur X que les bureaux de l’agence à Gaza avaient été « complètement détruits hier dans un bombardement ». « Nous sommes tous choqués à Enabel. A titre d’agence gouvernementale œuvrant pour le bien commun dans le cadre du droit humanitaire international, nous ne pouvons accepter cela », a-t-il écrit, en postant deux photos, l’une de l’édifice où sont situés les bureaux de l’agence avant le bombardement présumé, et l’autre d’un tas de gravats.

Les 74 collaborateurs locaux qui se trouvaient sur place ont été rapatrié il y a environ deux semaines.

Les bureaux de l’agence sont situés dans un immeuble de la rue Victor Hugo, dans le quartier central d’al-Rimal, à Gaza City.

Cet événement survient alors que les contours d’une trêve se dessinent entre Israël et le Hamas. Les Américains, Égyptiens, Israéliens et Qatari ont présenté une nouvelle proposition de trêve aux dirigeants du Hamas. Il s’agirait d’une trêve de 6 semaines durant laquelle 200 à 300 otages pourraient être échangés contre 200 à 300 camions d’aide humanitaire.

L’ambassade d’Israël en Belgique n’a pas réagi dans l’immédiat à ces déclarations.

Chez nous, le parlement fédéral a approuvé une résolution sur le conflit à Gaza. Le texte condamne l’attaque terroriste du 7 octobre et la prise d’otage par le Hamas. Il qualifie aussi la réaction militaire d’Israël de « disproportionnée ».

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