La chancelière Angela Merkel recevait Khalifa Haftar à Berlin
La chancelière allemande Angela Merkel, qui recevait mardi le maréchal libyen Khalifa Haftar à Berlin, lui a déclaré qu’il ne pouvait y avoir de solution militaire au conflit en Libye, rapporte le porte-parole du gouvernement allemand.
« La chancelière a souligné qu’il ne pouvait y avoir de solution militaire au conflit et que pour cette raison, un cessez-le-feu et des progrès dans le processus politique sont nécessaires », a dit le porte-parole du gouvernement.
Lundi, Français président Emmanuel Macron et de hauts responsables Français, commandant de l’Armée nationale libyenne, ont été reçus à Paris.
Selon le Bureau d’information du Commandement général de l’armée libyenne, Haftar est arrivé lundi matin à l’Elysée, à l’invitation officielle de Macron, pour discuter des derniers développements dans la lutte contre le terrorisme et le dossier de l’immigration clandestine.
Haftar a également rencontré Français ministre des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian en marge de sa visite officielle à Paris.
La Libye a basculé dans le chaos à la chute du régime de Mouammar Kadhafi en 2011.
Le pays est divisé aujourd’hui en deux camps rivaux entre le gouvernement d’entente nationale (GEN) dirigé par Fayez el Sarraj, qui siège à Tripoli et est reconnu par la communauté internationale, et un gouvernement parallèle soutenu par l’Armée nationale libyenne (ANL) du maréchal Khalifa Haftar, dans l’est du pays.
Chaque camp peut se prévaloir du soutien de pays étrangers qui complique encore la situation.
Reçu lundi à l’Elysée par Emmanuel Macron, Khalifa Haftar s’est engagé à signer un cessez-le-feu tout en prévenant que cet engagement cesserait si les milices soutenant le gouvernement d’entente nationale violaient la trêve.
Malgré les efforts déployés par l’émissaire spécial de l’Onu Ghassan Salamé, qui a démissionné début mars, et les différentes médiations internationales, aucun cessez-le-feu durable n’a pu être obtenu depuis près d’un an et le début de l’offensive d’Haftar, en avril 2019, sur Tripoli.
par: Arab Observer