la Coalition de la IIIe République entame un sit-in ouvert devant le parlement tunisien
Les membres et partisans de la Coalition de la IIIe République, ont entamé un sit-in ouvert devant le parlement tunisien, pour résoudre le conseil et former un gouvernement des technocrates, loin des partis.
Les partisans au sit-in brandissent des slogans hostiles au régime politique des Frères musulmans et de movement Ennahdha, et condamnent les tentatives d’étendre ses bras dans le régime politique de l’Etat.
La coalition, connue aussi sous le nom le mouvement Ikhshidi, en faisant référence au président tunisien, Qais Saïd, comprend également des partisans dudit président ainsi que des dirigeants de sa campagne électorale en 2019.
Cette coalition est présidée par Insaf Hammami, directrice de la campagne présidentielle de Qais Said, lors de la présidentielle de 2019.
Le sit-in a lieu devant le siège du parlement dans le quartier du Bardo, et il est prévu que de nombreuses forces politiques y participeront, exigeant de changer le système politique du parlement en présidentiel, comme les partisans du Parti destourien libre et le Parti Machroô Tounes et de nombreux syndicalistes et universitaires. .
Ali Abbès, membre de la coalition affirme que leurs revendications consistent, également, à réclamer la révision de la Constitution. De même que l’amendement de la loi électorale et l’ouverture du « dossier des financements suspects des partis et associations ». Il s’agit, aussi, d’après lui, de demander l’organisation d’un dialogue national pour: l’emploi des jeunes; l’amélioration du pouvoir d’achat du Tunisien; et l’installation d’un Conseil supérieur de la jeunesse et des sports.
Le représentant de la coalition a estimé que la situation politique actuelle en Tunisie est le résultat d’une Constitution « catastrophique » qui « a gêné la bonne marche des institutions de l’Etat ».
D’après lui, la situation actuelle résulte également de la non-installation jusqu’ici de la Cour constitutionnelle; laquelle est la « pierre angulaire de la République ». Mais aussi de l’absence d’un pouvoir judiciaire fort, capable d’ »ouvrir les dossiers » et de « poursuivre en justice les symboles de la corruption ».
De son côté, Hamza Ghariani, membre de la coalition, appelle toutes les composantes de la société tunisienne à « s’unir autour de l’initiative de la Coalition de la IIIe République. Pour défendre le caractère civil de l’Etat, fondé sur la primauté de la loi et l’indépendance de la justice ».
Enfin, notons que la coalition de la IIIe République est une initiative citoyenne. Elle regroupe des organisations et des associations et certaines composantes de la société civile.
par: Arab Observer