La Corée du Nord ignore les tentatives de communication de l’administration Biden
Sur fond des relations tendues pendant quelques années entre Joe Biden et Kim Jong-un, les États-Unis tentent de reprendre le dialogue avec la Corée du Nord depuis février, rapporte un haut responsable de la Maison-Blanche à CNN.
«À ce jour, nous n’avons reçu aucune réponse de Pyongyang», a-t-il lancé.
Et d’ajouter que cela fait suite à plus d’un an sans dialogue actif avec la Corée du Nord «malgré de multiples tentatives des États-Unis».
«Afin de réduire le risque d’escalade», les autorités américaines ont essayé de joindre Pyongyang via divers canaux de communication à partir de la mi-février, incluant l’intermédiaire de la mission de l’Onu, sans que rien n’aboutisse, a précisé le fonctionnaire.
La dénucléarisation complète de la péninsule reste une priorité stratégique de la politique américaine. La révision de celle-ci devra être terminée d’ici quelques semaines, a fait savoir le 13 mars Sung Kim, assistant par intérim du secrétaire d’État aux affaires de l’Asie de l’Est et du Pacifique.
Les administrations mènent un examen de la politique américaine à l’encontre de Pyongyang, «y compris l’évaluation de toutes les options disponibles pour faire face à la menace croissante que la Corée du Nord représente pour ses pays voisins et la communauté internationale au sens large».
Cette annonce survient deux mois après que le dirigeant nord-coréen a qualifié Washington de son «plus grand ennemi», quelle que soit la personne au pouvoir. Dans son discours tenu lors du 8e congrès du Parti du travail de Corée, il a cependant promis de ne pas abuser des armes atomiques en cas de non-intervention nucléaire de la part d’autres pays.
Kim Jong-un a également pointé la nécessité de renforcer l’armée et l’arsenal nucléaire en raison de l’augmentation du risque d’intervention américaine en Corée du Nord. En plus de cela, il a évoqué le développement d’armes hypersoniques, de missiles balistiques intercontinentaux (ICBM), de satellites espions, de drones et d’un sous-marin nucléaire.
Pendant sa campagne présidentielle, Biden a enfin qualifié Kim Jong-un de voyou et a accusé Trump d’avoir légitimé son régime.
par: Arab Observer