La délégation russe est arrivée en Biélorussie pour les négociations avec l’Ukraine
La délégation russe est arrivée dans la ville de Gomel en Biélorussie pour participer aux négociations avec l’Ukraine, a annoncé ce 27 février le Kremlin.
En réaction, Volodymyr Zelensky a déclaré qu’il aurait accepté les pourparlers en Biélorussie « si elle n’avait pas mené de combats », une accusation démentie par le Président Loukachenko.
« En conformité avec un accord obtenu, la délégation russe composée de représentants de la diplomatie russe, du ministère de la Défense et d’autres instances dont la présidence, est arrivée en Biélorussie pour mener des pourparlers avec les Ukrainiens. Nous serons prêts à les lancer à Gomel », a déclaré aux journalistes le porte-parole de Vladimir Poutine, Dmitri Peskov.
« Actuellement, nous attendons les Ukrainiens », a-t-il ajouté.
Cette annonce survient après une série de propositions de négociations et de rejets faits par les deux pays.
Pour le Président ukrainien, les pourparlers peuvent se tenir à Varsovie, à Budapest ou à Istanbul, mais pas en Biélorussie. Plus tard, le porte-parole de Zelensky a déclaré que Kiev était prêt à s’entretenir avec Moscou dans « n’importe quel lieu neutre ».
Selon le Président biélorusse, ce n’est pas Volodymyr Zelensky qui a pris la décision de refuser les pourparlers à Gomel. Il l’a simplement « annoncée ».
Entre-temps, Dmitri Peskov a précisé que la partie ukrainienne avait proposé elle même la ville de Gomel comme lieu de pourparlers.
La suspension de l’opération militaire lors des négociations n’est pas prévue, a-t-il souligné.
Vladimir Poutine a annoncé le 24 février le début d’une « opération spéciale » pour « protéger les habitants » du Donbass. Dès le début de l’opération, la Défense russe a souligné que la population civile n’était pas menacée par les frappes, effectuées par des armes de précision et ne visant que les infrastructures militaires.
par: Arab Observer