Tunisie: La confrérie rejette la démission de Mechichi

Le président du parti islamiste et de l’ARP, Rached Ghannouchi a répondu à l’exigence du président de la République, Kaïs Saïed, annoncée par Noureddine Tabboubi, en rapport avec le fait qu’il exige la démission de Mechichi, chef du gouvernement, comme condition à la tenue du moindre dialogue national. Il a assuré qu’il est contre toute demande qui créerait une vacance dans les institutions de l’Etat.

Les déclarations de Ghannouchi interviennent à un moment où le conflit politique est toujours en cours en Tunisie entre les trois présidences, et après que l’UGTT a indiqué que le président Kais Saied avait exigé la démission du Premier ministre Hichem Mechichi, comme condition pour la participation du dialogue national sur l’étouffante crise politique, selon Radio « Mosaique FM » Tunisie.

Mechichi, qui est soutenu par une forte coalition parlementaire dirigée par le mouvement Ennahdha, a déclaré samedi lors de sa commémoration du premier anniversaire du meurtre de Taoufik Missaoui , l’agent de sécurité qui a été tué lors d’une opération terroriste devant l’ambassade américaine, qu’il ne démissionnera pas et n’abandonnera pas sa responsabilité envers le pays et ses institutions, la démocratie et les droits du peuple, considérant le lien de lancer le dialogue national en soumettant sa démission est « un discours dénué de sens ».

Il a également ajouté que ce qui est important aujourd’hui, c’est le rassemblement autour de ce qui unit les Tunisiens, dont le premier est leur lutte contre le terrorisme et les difficultés économiques en plus de la bataille de la pandémie Coronavirus, soulignant que les batailles contre les moulins à vent ne se soucient pas lui, comme il l’a dit.

Cela est intervenu après que l’UGTT a révélé, que Saied avait mis la démission du Premier ministre comme condition pour lancer un dialogue national sur la crise politique étouffante. Le secrétaire général de l’Union, Noureddine al-Taboubi, a déclaré que le dialogue national s’est lié, selon les signaux qu’il reçoit de la présidence, à la démission de Mechichi.

La Tunisie vit pour la cinquième semaine consécutive sur l’impact de la crise de remaniement ministériel qui a été menée par Mechichi, mais Saied l’a rejeté sur fond de soupçons de corruption et de conflits d’intérêts qui planent autour de 4 ministres.

par: Arab Observer

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