La Fédération générale du transport annule sa grève après un accord avec le gouvernement
La Fédération générale du transport (syndicat des transports) relevant de l’Union générale tunisienne du travail (Ugtt, centrale syndicale) a annoncé, mercredi, l’annulation de sa grève prévue les 25 et 26 janvier courant, après avoir signé un accord avec le gouvernement au sujet de ses revendications.
« Après des négociations (…) un accord historique a été conclu en faveur des salariés du secteur et un procès-verbal a été signé à cet effet. Les négociations sur les points litigieux se poursuivront ultérieurement, et par conséquent, il a été décidé de reporter la grève aux 15 et 16 mars 2023 ».
C’est ce qui ressort d’un communiqué succinct publié par le syndicat des transports, ce mercredi, alors que la Fédération générale du transport n’a pas donné de précisions sur les détails de son accord avec le gouvernement.
Les salariés du secteur des transports publics exigent une revalorisation des salaires, ainsi qu’une meilleure visibilité s’agissant du sort et de l’avenir des entreprises publiques, en particulier celles du secteur des transports.
À partir du 25 janvier, la centrale syndicale UGTT appelle à une grève générale de 48 heures, dans les transports pour s’opposer au chantage du FMI dans un contexte politique sous haute tension.
L’Union générale tunisienne du travail (UGTT) fait une entrée fracassante sur la scène politique, dont Sa fédération des transports dégaine une grève dans les secteur sterrestre, maritime et aérien pour les journées des 25 et 26 janvier.
Les négociations se poursuivaient, le 24 janvier, avec les représentants des ministères des Affaires sociales et des Finances. « le secrétaire général adjoint de l’UGTT, Sami Tahri avait accusé mardi, lors d’une conférence de presse à Tunis, les autorités tunisiennes de rejeter le dialogue en dépit de la situation difficile endurée par les entreprises de transport.
Salmi avait souligné que « Les autorités ne cherchent pas à réformer ces entreprises publiques, quand bien même elles connaissent parfaitement la situation désastreuse dans laquelle se trouvent les entreprises de transport ».
La Tunisie connaît une grave crise économique, exacerbée par les répercussions de la pandémie de coronavirus, et le coût élevé de l’importation d’énergie et de matières premières, suite à la crise russo-ukrainienne.
Le pays traverse également une crise politique depuis le 25 juillet 2021, date à laquelle le président Kaïs Saïed a imposé des mesures d’exception.
par: Arab Observer