La Grèce continue de mobiliser les positions contre le régime turc
Après la décision de la Grèce de renforcer sa stratégie de traitement de la question de la sécurité maritime européenne, qualifiée d’historique, en cherchant à faire face aux tentatives d’Ankara de déstabiliser la sécurité dans les zones frontalières du sud de l’Europe. À l’Est, où le parlement grec a voté mercredi dernier en faveur d’une augmentation historique des dépenses militaires, qui s’élève à plus de 5,5 milliards d’euros (plus de 6 milliards de dollars, « une augmentation qui a dépassé toutes les attentes.
La Grèce semble déterminée à perturber les ambitions régionales du régime turc, quoi qu’il arrive … une stratégie qui s’est clairement à nouveau imposée, quand Athènes a annoncé qu’elle surveillait les mouvements d’Ankara en Libye, dans le but d’annuler ses intentions, visant à établir des bases militaires sur les terres libyennes.
Le ministre grec des Affaires étrangères, Nikos Dendias, via une plateforme médiatique grecque, souligne le principe ferme de son pays, et demande au gouvernement Sarraj d’annuler le mémorandum, qu’il a signé avec les Turcs, sur les zones maritimes, et a souligné que la priorité de son pays est de s’assurer que les forces hostiles ne contrôlent pas le Plages libyennes, au large de la Crète, la plus grande des îles grecques.
Les Grecs estiment que leur voisin hostile profite de Tripoli pour dépasser ses frontières maritimes, puis usurper la zone économique grecque, et empêcher Athènes de fouiller sur l’île de Crète et d’atteindre sa richesse, ce qui est suffisant pour améliorer les conditions économiques du pays.
Les préoccupations grecques sont renforcées par ce que les sources ont révélé au sujet de l’escalade des vols de fret militaires turcs, vers la base aérienne d’Al-Watiya, dans l’ouest de la Libye, et de leur transfert continu d’armes, d’équipements et de milices, alors que les Turcs ont l’intention de les préparer et de les équiper pour qu’ils soient stables pour eux, ainsi que les efforts turcs pour se retirer de la base navale de Misurata. Des militaires libyens confirment le contrôle turc de toutes les bases militaires dans l’ouest de la Libye.
Alors que la Grèce mobilise ses alliés européens et atlantiques pour gâcher les plans d’Ankara, elle se heurte à la réticence de certains partenaires, en raison de ce qu’ils ont avec les Turcs, en termes d’accords militaires, par exemple, les porte-avions espagnols et les sous-marins allemands, mais les efforts grecs atteignent leurs objectifs, car elle a interdit les pays déjà importants de l’OTAN, comme la France et les Pays-Bas et le Canada, les armes à Ankara, et enfin les sanctions américaines ont été signés.
par: Arab Observer