La Juventus bat Vérone (2-1)
La Juventus de Turin a conforté sa place de leader en Serie A en cueillant les points mis en jeu face à Vérone. Mais, ça n’a pas été de tout repos. Contre le promu véronais, les Bianconeri ont eu à courir derrière la marque et ils ne l’ont emporté qu’à la faveur d’un pénalty transformé par Cristiano Ronaldo.
Trois jours après le nul frustrant concédé à l’Atletico en Ligue des Champions, la Vieille Dame avait le devoir de se rassurer. Même si l’opération comptable a été assurée, on ne peut pas dire que cette mission a été réussie. Les champions d’Italie ont cruellement manqué de maitrise, face à un adversaire qui a évolué sans complèxe.
Le décevant visage proposé par les Turinois n’a pas été sans conséquence. Ils se sont retrouvés dos au mur à la 21e minute lorsque Miguel Veloso a trouvé la faille sur une splendide frappe de 20 mètres. La réalisation était exceptionnelle, mais cette ouverture du score pendait tout de même au nez des locaux. Quelques instants auparavant, Di Carmine avait manqué un pénalty pour les visiteurs.
Sur le but de l’international portugais, Gianluigi Buffon n’était pas exempt de tout reproche. Titulaire pour la première fois de la saison, le chevronné portier a eu un alignement suspect, et on peut imaginer qu’avec quelques années en moins dans les jambes il aurait pu neutraliser le danger au prix d’une belle parade.
Le vétéran de la Vieille Dame a été battu sur le coup, mais il est tout de même à créditer d’un bon match. Il a réussi deux interventions importantes durant le premier acte, et deux autres après la pause, contribuant ainsi à la victoire étriquée de son équipe. Cela ne devrait pas suffire cependant pour rebattre les cartes et bousculer la hiérarchie à son poste.
Devant, la Juventus s’en est remise à Cristiano Ronaldo pour assurer la victoire. Le Portugais a transformé un pénalty en force et plein axe, alors qu’il avait été moins en réussite dans le jeu (14e et 17e). Difficile tout de même de lui en tenir rigueur, surtout qu’il a aussi offert une passe décisive à Aaron Ramsey, auteur de l’égalisation à la 31e sur une frappe tendue à l’entrée de la surface.