La Knesset approuve le budget 2024 modifié à cause de la guerre

La Knesset a approuvé ce mercredi le projet de loi de finances générale, modifiée à cause de la guerre pour l’année 2024, et les projets de lois qui l’accompagnent, sur fond de guerre à Gaza et de tensions sécuritaires dans le nord.

Le journal israélien Yedioth Ahronoth a fait savoir qu' »Après plus de trois semaines, l’Assemblée générale de la Knesset a approuvé aujourd’hui (mercredi) des modifications au budget 2024, conformément aux besoins de la guerre ».

Yedioth Ahronoth a rapporté qu' »En raison de l’opposition de certains membres de la coalition gouvernementale, on craignait que le budget ne soit pas approuvé ».

Le quotidien israélien a aussi fait savoir que des accords avaient été conclus par la suite et que la plupart des opposants au sein de la coalition avaient voté en faveur du budget amendé.

Le budget amendé a été approuvé avec un retard de plus de 3 semaines, en deuxième et troisième lectures, avec une majorité de 62 voix pour et 55 voix contre sur les 120 députés de la Knesset.

Les projets de loi à la Knesset doivent être votés en trois lectures pour être entérinés.

Le projet de loi sur lequel les membres de la Knesset ont voté est le projet de loi de finances supplémentaire, selon lequel le plafond des dépenses publiques pour l’année 2024 a été relevé à 584,1 milliards de shekels (environ 160 milliards de dollars) en comptant les dépenses de guerre, avec une augmentation totale de 70 milliards de shekels (19 milliards de dollars), par rapport au budget de base approuvé en mai 2023.

Israël a lancé une offensive meurtrière contre la bande de Gaza à la suite d’une attaque du Hamas contre l’État hébreu, le 7 octobre 2023. Les bombardements israéliens qui ont suivi l’opération du mouvement de résistance palestinien ont tué et blessé plusieurs milliers de Palestiniens, provoquant d’énormes destructions et une pénurie de produits de première nécessité.

Pour la première fois depuis sa création en 1948, Israël est accusé de génocide devant la Cour internationale de Justice (CIJ), la plus haute instance judiciaire des Nations unies, à cause de ses opérations militaires à Gaza. Un arrêt rendu en janvier par la CIJ a ordonné à Tel-Aviv de prévenir la réalisation d’actes susceptibles d’être considérés comme génocidaires et de prendre des mesures pour garantir l’acheminement de l’aide humanitaire aux civils de Gaza.

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