La résistance contre les talibans ont repris trois districts en Baghlan
Au moins trois districts ont été repris par la résistance contre les talibans en Afghanistan dans la province de Baghlan , selon le ministre de l’ancien gouvernement du pays.
Les districts qui sont désormais contrôlés par la résistance sont Pul-e-Hesar, Deh Salah et Banu.
Dans les cieux du district de Deh Salah de la province de Baghlan, le drapeau national a été hissé, à en croire une photo publiée par le Herat Times.
Le contrôle sur les trois districts de la province afghane de Baghlan a été rétabli par les forces de la résistance contre les talibans, selon un tweet du ministre de la Défense du gouvernement d’Ashraf Ghani.
Les forces de résistance ont tué et blessé des dizaines de talibans dans des combats pour reprendre le contrôle dans la province, a indiqué une source sur place.
«La résistance aux talibans est mon devoir, les districts Pul-e-Hesar, Deh Salah et Banu à Baglan sont occupés par les forces locales de résistance. La résistance est toujours en cours», a tweeté le général Bismillah Mohammadi.
La province de Baghlan, où la résistance a réussi à bouleverser les forces des talibans, est située dans le nord-est de l’Afghanistan et est voisine de la province Panjshir qui reste hors de contrôle des nouveaux maîtres de Kaboul.
L’ambiance a été particulièrement chaotique à l’aéroport, devenant rapidement la dernière porte de sortie pour des milliers d’Afghans désireux de quitter le pays.
Des vidéos diffusées sur le Net ont montré des vagues de civils envahir le tarmac pour tenter d’embarquer dans le moindre avion, même de fret.
Les talibans ont vite repris le contrôle sur presque tout le pays en profitant du retrait des forces armées américaines et de leurs alliés, qui se sont engagées à quitter le pays au plus tard le 31 août. La situation dans le pays s’est aggravée quand le dimanche 15 août, les talibans sont rentrés dans le capitale afghane et l’ancien Président du pays s’est enfui. Ashraf Ghani a expliqué son départ d’Afghanistan par le désir d’éviter «un bain de sang».
par: Arab Observer