Irak: la Turquie viole le principe de bon voisinage et les traités internationaux
Le président irakien a souligné dans une déclaration publiée vendredi, que les actions menées par la Turquie constituaient une violation flagrante du principe de bon voisinage et des conventions internationales.
Le président irakien Barham Saleh a également déclaré que les incursions de la Turquie dans l’espace aérien irakien constituaient une violation manifeste des normes internationales.
Le président Barham Saleh a appelé à la cessation des violations de la souveraineté nationale résultant des incursions militaires répétées de la Turquie dans l’espace aérien irakien, après l’attaque aérienne de l’armée turque ayant causé la mort de civils le 25 juin au Sud-Kurdistan (nord de l’Irak).
Malgré les protestations des autorités irakiennes, le régime turc poursuit ses opérations contre ce groupe qu’il qualifie de « terroriste », à l’image de la classification des États-Unis et de l’Union européenne.
L’ampleur de l’opération turque « Griffes du tigre » n’était pas connue en raison d’empêcher l’accès à la zone, mais elle est limitée par rapport aux opérations lancées ces dernières années par Ankara dans le nord de la Syrie contre les combattants kurdes.
Malgré cela, des centaines de familles ont été forcées de fuir les zones d’engagement.
La Turquie a lancé dans la nuit du 14 juin, des frappes aériennes sur plusieurs cibles au Sud-Kurdistan, prétendant viser les bases du Parti des Travailleurs du Kurdistan (PKK). Cette incursion militaire a été renforcée à partir de mercredi avec le déploiement d’importantes forces au sol.
Depuis le 15 juin, la Turquie procède quotidiennement à des frappes aériennes au Sud-Kurdistan, prétextant la présence dans la région du Parti des Travailleurs du Kurdistan (PKK). En l’espace d’une semaine, les bombardements ont causé la mort d’au moins 8 civils et blessé de nombreux autres.
Le PKK mène une révolte contre l’État turc depuis 1984, dans un conflit qui a fait plus de 40 000 morts, dont de nombreux civils.
par: Arab Observer