La Turquie continue de dominer la Libye
Malgré les assurances répétées de la communauté internationale sur la nécessité d’expulser les forces étrangères et les mercenaires des terres libyennes, il ne semble pas que la Libye ne se debarrassera pas bientôt de la domination et de la tutelle de la Turquie, qui a été établie par des accords militaires et sécuritaires avec le gouvernement d’al-Sarraj.
Le Premier ministre du gouvernement d’unité nationale libyen, Abdel Hamid Dbeibah, qui a pris ses fonctions le 5 février en Libye, a annoncé qu’ils seront solidaires avec la Turquie, “pays ami et allié”.
Il a souligné que la Turquie est un pays qui a fait ses preuves non seulement en Libye mais dans le monde entier.
“Je suis convaincu qu’il y aura une grande solidarité dans le domaine économique entre les Turcs et les Libyens. J’espère pouvoir dévevlopper cette solidarité et élever le volume des échanges commerciaux à de nouveaux sommets. La Turquie est un pays allié, ami et frère”, a-t-il déclaré.
Abdel Hamid Dbeibah a rappelé que pendant la guerre, la Turquie a été le seul pays où les Libyens où pu se rendre librement, où les liaisons aériennes étaient ouvertes et ayant gardé ouvert son ambassade à Tripoli.
Les déclarations de Dbeibah ont été précédées par la confirmation du régime turc que sa présence militaire en Libye et les accords et accords sécuritaires et militaires qu’il a conclus avec l’ancien gouvernement Sarraj ne seront pas affectés par l’élection de la nouvelle autorité intérimaire, soulignant que le nouveau gouvernement soutient le rôle de la Turquie en Libye.
yasin aktay , conseiller du président du régime turc, Recep Tayyip Erdogan, a annoncé aujourd’hui, dimanche, que «les accords que la Turquie a signés avec le précédent gouvernement libyen, et la présence militaire et de renseignement turque en Libye ne seront pas affectés par la choix du nouveau gouvernement intérimaire.
Quant au nouveau gouvernement, le défi est de taille après plus de quarante ans de règne d’une autorité sans pareille, et sa chute a laissé place à la violence, aux luttes de pouvoir et à l’ingérence étrangère.
par: Arab Observer