L’administration Biden reviendra sur l’accord nucléaire avec l’Iran
Le conseiller à la sécurité nationale du nouveau président, Joe Biden, Jake Sullivan, a annoncé aujourd’hui, mercredi, que la nouvelle administration veut renvoyer l’Iran « au fonds » en revenant à l’accord nucléaire et en forçant Téhéran à se conformer aux termes de l’accord initial.
En retour, les États-Unis seront prêts à respecter les termes de l’accord de 2015, a déclaré Jake Sullivan, conseiller à la sécurité nationale de Biden, lors du sommet du Chief Executives Board organisé par le Wall Street Journal.
Le président élu américain Joe Biden avait affirmé au New York Times vouloir engager rapidement de nouvelles négociations avec l’Iran, « en consultation » avec les alliés de Washington, mais uniquement après le retour des Etats-Unis dans l’accord sur le nucléaire iranien que Donald Trump a quitté.
Revenir dans l’accord nucléaire signifierait une levée des sanctions draconiennes imposées par Donald Trump depuis qu’il en a claqué la porte en 2018. En réponse à ces sanctions, l’Iran est progressivement revenu sur ses engagements nucléaires.
« La meilleure manière d’atteindre une certaine stabilité dans la région » est de s’occuper « du programme nucléaire » de Téhéran, a-t-il estimé. Si l’Iran se dotait de la bombe atomique, il y aurait une course à l’armement nucléaire au Moyen-Orient, et c’est « la dernière foutue chose dont on a besoin dans cette partie du monde », a insisté Joe Biden.
Sullivan a discuté de l’augmentation du niveau d’investissement américain dans la recherche et le développement dans des secteurs tels que l’énergie propre, la biotechnologie et l’intelligence artificielle, afin que les États-Unis ne soient pas dépassés par des pays comme la Chine.
Il a ajouté: « Le principal critère est une politique économique internationale qui se concentre sur la création d’emplois et l’augmentation des salaires ici aux États-Unis. » «Le gouvernement devrait contribuer à la croissance au pays si les chefs d’entreprise s’engagent à investir dans leur main-d’œuvre».
Les questions internationales restent d’occuper le temps de la nouvelle administration alors qu’elle tente de rétablir les relations avec certains alliés, d’aider à réformer les organisations internationales, de maintenir la sécurité au Moyen-Orient et ailleurs et d’affronter la Chine.
par: Arab Observer