Large soutien international à la reprise des négociations de cessez-le-feu à Gaza
Plusieurs pays ont annoncé vendredi 9 août leur soutien à l’appel lancé par l’Egypte, le Qatar et les Etats-Unis à Israël et au Hamas pour reprendre les négociations de cessez-le-feu à Gaza.
La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a estimé qu’un cessez-le-feu immédiat à Gaza est indispensable pour faire renaître l’espoir de paix, au moment où Israël a accepté de reprendre les négociations en vue d’une trêve.
Nous avons besoin d’un cessez-le-feu maintenant. C’est la seule façon de sauver des vies, de restaurer l’espoir de paix, et de garantir le retour des otages, a-t-elle écrit sur X.
C’est la raison pour laquelle je soutiens avec force les efforts entrepris par les Etats-Unis, l’Egypte et le Qatar pour arriver à la paix et à la stabilité dont la région a besoin, a-t-elle ajouté.
Le chef de la diplomatie britannique, David Lammy, a déclaré que Londres soutient totalement l’appel des Etats-Unis, du Qatar et de l’Egypte, qui agissent en médiateurs entre Israël et le Hamas, pour une reprise immédiate des négociations en vue d’un cessez-le-feu et de la libération des otages. Il ne peut plus y avoir de délai, les combats doivent cesser maintenant, a insisté le ministre, qui a également plaidé pour que davantage d’aide humanitaire entre dans le territoire palestinien assiégé.
Plus tôt dans la matinée, le président français, Emmanuel Macron, avait déclaré que la guerre devait s’arrêter à Gaza alors qu’Israël a accepté de reprendre le 15 août les discussions en vue d’une trêve et d’une libération des otages détenus par le Hamas. Les médiateurs américains, égyptiens et qataris ont le plein soutien de la France, a écrit Macron sur X.
Dans un communiqué publié par le ministère émirati des Affaires étrangères, les Emirats arabes unis ont annoncé leur soutien à l’appel lancé par l’Egypte, le Qatar et les Etats-Unis à Israël et au Hamas en vue d’une reprise des discussions sur le cessez-le-feu, appelant les parties concernées à répondre à cet appel le 15 août courant.
Dans un communiqué conjoint signé par le président Abdel Fattah Al-Sissi, le président Joe Biden et l’Emir Tamim bin Hamad Al-Thani, les trois chefs d’Etat ont invité le Hamas et Israël à reprendre leurs discussions le 14 ou le 15 août à Doha ou au Caire pour régler les différends et conclure un accord sans tarder.
Depuis dix mois, toutes les tentatives de médiation ont échoué et la guerre, qui a fait selon le Hamas près de 40.000 morts dans le petit territoire palestinien assiégé, a exacerbé les tensions au Moyen-Orient, entre d’une part l’Iran et les groupes armés qu’il soutient, et Israël de l’autre.