Mali: L’armée française tue un haut responsable d’Al-Qaïda
L’armée française a tué un cadre opérationnel terroriste de tout premier plan lié à Al-Qaïda, le Malien Bah Ag Moussa, au cours d’une opération aéroportée menée dans le nord-est du Mali, annonce la ministre des Armées, Florence Parly.
Ancien officier de l’armée malienne, Bah ag Moussa était un chef militaire du Rassemblement pour la victoire de l’islam et des musulmans (RVIM) et l’un des principaux adjoints de son chef Iyad ag Ghali. Il est considéré comme responsable de plusieurs attaques contre les forces maliennes et internationales » et « comme l’un des principaux chefs militaires terroristes au Mali, notamment chargé de la formation des nouvelles recrues .
Dans un communiqué, la ministre des Armées Florence Parly s’est félicitée de la « neutralisation » de Bah ag Moussa, un cadre opérationnel terroriste de tout premier plan lié à Al-Qaïda. « Cette opération de haut niveau a engagé d’importants moyens de renseignement ainsi qu’un dispositif d’interception composé d’hélicoptères et de troupes au sol », a détaillé la ministre.
La ministre des Armées précise que « d’importants moyens de renseignement ainsi qu’un dispositif d’interception composé d’hélicoptères et de troupes au sol » ont été mobilisés.
Bah ag Moussa avait déserté l’armée malienne dès 2012 pour rejoindre la rébellion et fonder avec Iyad ag Ghali le groupe terroriste Ansar Dine, devenu RVIM (ou GSIM ou JNIM, selon l’acronyme retenu) à la faveur d’une fusion avec Al Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) et d’autres groupes islamistes.
Cette intervention a été lancée alors que vient de s’achever une opération d’envergure de la force Barkhane et ses alliés africains et européens contre les groupes liés à Al Qaïda et à l’Etat islamique dans la zone dite des « trois frontières », pendant laquelle des dizaines de terroristes ont été tués.
Le pouvoir malien souhaite désormais mener des négociations de paix avec la mouvance d’Iyad ag Ghali, malgré les réticences exprimées par la France, qui dispose toujours de plus de 5.000 soldats sur le terrain.
par: Arab Observer