L’armée israélienne affirme avoir intercepté de roquettes tirées depuis le Liban

L’armée israélienne a affirmé samedi avoir intercepté trois roquettes lancées depuis le Liban en direction de la région de Metula, dans le nord d’Israël.
Dans un communiqué, l’armée a déclaré : À la suite des alertes déclenchées entre 07h32 et 07h34 (05h32-05h34 GMT) à Metula, trois tirs en provenance du territoire libanais ont été détectés.
Le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, a annoncé que l’armée allait répondre en conséquence au tir samedi de trois roquettes provenant du Liban sur le nord d’Israël, qui ont été interceptées par l’aviation et dont le tir n’a pas été revendiqué. Le chef d’état-major a lui indiqué que l’armée va réponse sévèrement à ces tirs de roquettes depuis le Liban
Selon le quotidien Haaretz, il s’agit de la première attaque de ce type en trois mois.
L’armée israélienne a affirmé avoir intercepté ces tirs, sans fournir davantage de détails sur l’incident.
Cet incident survient dans un contexte de tensions accrues, alors qu’Israël a mené mardi une campagne aérienne surprise sur Gaza, mettant fin à un cessez-le-feu et à un accord d’échange de prisonniers conclu en janvier avec le groupe palestinien.
Un cessez-le-feu fragile est également en vigueur au Liban depuis novembre, après plusieurs mois d’affrontements transfrontaliers entre Israël et le groupe de résistance libanais Hezbollah, qui avaient dégénéré en conflit à grande échelle en septembre.
Les autorités libanaises ont signalé près de 1 100 violations israéliennes de ce cessez-le-feu, ayant entraîné la mort d’au moins 85 personnes et blessé plus de 280 autres.
Dans le cadre de cet accord, Israël devait se retirer complètement du sud du Liban avant le 26 janvier. Toutefois, ce délai a été prolongé jusqu’au 18 février après le refus d’Israël de s’y conformer. L’armée israélienne maintient toujours une présence militaire sur cinq postes frontaliers.