L’armée israélienne bombarde l’hôpital Al-Ahli Arab dans la Bande de Gaza
L’armée d’occupation israélienne a lancé une frappe d’artillerie contre l’hôpital Al-Ahli Arab (également connu sous le nom d’hôpital baptiste) dans la ville de Gaza, poursuivant son assaut contre les infrastructures médicales vitales de la région.
L’attaque de dimanche matin a visé le dernier étage de l’hôpital, qui était resté opérationnel en tant que dernier établissement de santé restant dans le nord de Gaza après la destruction de l’hôpital Kamal Adwan.
Des sources locales ont rapporté que l’artillerie israélienne a directement touché le dernier étage de l’hôpital, causant de nouveaux dégâts au bâtiment. Cette attaque fait partie d’un schéma plus large de bombardement par les troupes militaires israéliennes des installations médicales à Gaza, en particulier dans les zones du nord, où les infrastructures de santé ont été décimées.
Quelques jours plus tôt, vendredi, les forces d’occupation ont pris d’assaut l’hôpital Kamal Adwan dans la ville voisine de Beit Lahiya, l’incendiant et le mettant hors service. Plus de 350 personnes, dont des membres du personnel hospitalier, des patients et des proches, ont été évacuées de force par les soldats israéliens vers un lieu inconnu. Parmi elles se trouvaient le directeur de l’hôpital, le Dr Hussam Abu Safiya, 180 membres du personnel médical et 75 patients et leurs accompagnateurs.
L’Organisation mondiale de la santé a fermement condamné l’attaque, déclarant : Le démantèlement systématique du système de santé à Gaza est une condamnation à mort pour des dizaines de milliers de Palestiniens qui ont besoin de soins de santé.
L’OMS a condamné avec force l’attaque contre l’un des rares hôpitaux encore opérationnels dans le nord de Gaza. Mais Israël affirme que l’établissement servait de bastion terroriste au Hamas.
Depuis le début de la guerre génocidaire israélienne sur le nord de la bande de Gaza début octobre, combinée à un siège permanent, le système de santé de la région a été gravement touché. Les bombardements, qui ont ciblé les hôpitaux et les services médicaux d’urgence, ont rendu le secteur de la santé presque non fonctionnel, aggravant encore la situation humanitaire déjà désastreuse.
