L’armée israélienne continue ses frappes contre le Hezbollah au Liban
L’armée israélienne a annoncé, samedi, avoir procédé à de nouvelles frappes contre des sites détenus par le mouvement islamiste pro-Iran (Hezbollah).
Alors que l’armée israélienne a annoncé samedi de nouvelles frappes sur des sites du Hezbollah au Liban, le mouvement islamiste pro-Iran a confirmé la mort de ses chefs dans la frappe israélienne de la veille près de Beyrouth. View on euronews
Après les deux vagues d’explosions à la chaîne de matériels de télécommunication qui ont semé la terreur au Liban (faisant 37 morts et 2 931 blessés), Israël poursuit ses opérations militaires visant le Hezbollah.
Ces raids font suite à ceux survenus vendredi durant lesquels deux chefs de cette milice ont été tués. Ahmed Mahmoud Wahbi et Ibrahim Akil sont morts dans la banlieue sud de Beyrouth, selon le Hezbollah.
Ces raids ciblés ont fait au total 31 morts, portant un nouveau coup au mouvement islamiste libanais après les explosions en cascade survenues cette semaine.
Les Nations unies ont aussitôt appelé à la paix alors que les tensions s’intensifient entre Beyrouth et Tel Aviv.
Nous exhortons toutes les parties à une désescalade immédiate. Tous doivent faire preuve d’un maximum de retenue. Nous exhortons également les parties à revenir immédiatement à la cessation des hostilités et à mettre pleinement en œuvre la résolution 1701 du Conseil de sécurité. La région est au bord d’une catastrophe, a déclaré Stéphane Dujarric, le porte-parole du Secrétaire général de l’ONU.
De son côté, le président iranien Massoud Pezeshkian a déclaré que si les pays du Moyen-Orient s’unissaient, ils pourraient empêcher Israël de commettre des crimes dans la région. Les remarques du président ont été prononcées lors d’un défilé militaire annuel à Téhéran, lors de laquelle l’armée a présenté un des ses nouveaux missiles.
Cette escalade au Liban intervient parallèlement aux opérations israéliennes toujours en cours dans la bande de Gaza. La Défense civile gazaouie a annoncé samedi la mort de 19 personnes, tuées par un bombardement sur une école de la ville de Gaza, dans le nord, où des milliers de déplacés avaient trouvé refuge. Le ministère de la santé du Hamas a para ailleurs indiqué samedi qu’au moins 41 391 Palestiniens avaient été tués dans l’offensive israélienne lancée en représailles des massacres d’israéliens commis en octobre dernier par des combattants du Hamas.