L’armée israélienne frappe des infrastructures militaires en Syrie
L’armée israélienne a déclaré mercredi qu’elle avait frappé des infrastructures militaires en Syrie en réponse à des tirs en direction d’Israël mardi.
«Les avions de combat de l’armée israélienne ont frappé des infrastructures militaires et des lanceurs de mortiers appartenant à l’armée syrienne en réponse aux tirs en direction d’Israël hier (mardi)», a déclaré l’armée israélienne dans un communiqué. Un porte-parole a indiqué que les frappes avaient eu lieu à l’intérieur de la Syrie.
Israël prend régulièrement pour cible des positions en Syrie et les craintes d’une extension du conflit entre Israël et le Hamas, avec Damas, mais aussi le Hezbollah au Liban, se font de plus en plus grandes.
Dimanche, des frappes israéliennes ont mis hors service les deux principaux aéroports de Syrie, ceux d’Alep et Damas, tuant deux employés selon des médias officiels syriens.
Les deux infrastructures avaient déjà été mises hors service le 12, puis l’aéroport d’Alep à nouveau visé le 15, faisant cinq blessés selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH).
La guerre entre Israël et le Hamas a éclaté le 7 octobre, quand des combattants du mouvement islamiste palestinien ont infiltré le territoire d’Israël, massacrant des civils dans les rues ou en plein festival de musique.
Plus de 1 400 personnes ont été tuées en Israël depuis cette attaque sanglante et quelque 220 otages, israéliens, étrangers ou binationaux ont été recensés par les autorités locales.
Le Hamas, qui contrôle Gaza, a quant à lui annoncé mardi un nouveau bilan global de 5 791 morts dont 2 360 enfants tués depuis le début des bombardements incessants d’Israël sur la bande de Gaza en représailles.
Israël a mené des centaines d’offensives aériennes contre son voisin depuis le début de la guerre civile en Syrie il y a plus de dix ans, ciblant principalement des forces soutenues par l’Iran, des combattants du Hezbollah et des positions de l’armée syrienne.
Israël commente rarement au cas par cas ses frappes en Syrie, mais a répété qu’il ne laisserait pas l’Iran y renforcer sa présence.