L’armée israélienne frappe une école gérée par l’UNRWA

L’armée israélienne a revendiqué tôt ce jeudi 6 juin une frappe meurtrière sur une école gérée par l’UNRWA, une agence de l’ONU. Selon Israël, l’établissement abritait une base du Hamas.

L’armée israélienne indique que la base du Hamas ciblée était intégrée à une école de l’UNWRA dans la région de Nuseirat, camp de réfugiés palestiniens situé dans la partie centrale de la bande de Gaza.

L’armée israélienne a annoncé avoir réalisé une frappe aérienne dans la nuit du mercredi 5 au jeudi 6 juin à Gaza sur une école gérée par l’UNRWA, agence des Nations unies dans l’enclave palestinienne. Dans un communiqué publié sur Telegram, Tsahal affirme avoir “éliminé” des terroristes du Hamas qui ont participé aux attaques du 7 octobre dans le sud d’Israël.

Le bureau des médias du Hamas, relayé par le média Quds News Network, a communiqué un bilan faisant état d’au moins 30 morts.

Après Rafah et le sud de l’enclave, c’est désormais le centre de la bande de Gaza qui est désormais dans le viseur de l’armée israélienne.

L’hôpital al-Aqsa de Deir al-Balah a reçu depuis mardi “au moins 70 morts et plus de 300 blessés, en majorité des femmes et des enfants, à la suite des frappes israéliennes sur les zones centrales de la bande de Gaza”, selon Médecins sans Frontières, cité par l’Agence France presse ce mercredi 5 juin.

L’odeur du sang dans la salle des urgences ce matin était insupportable. Il y a des gens étendus partout, sur le sol, dehors. Des corps étaient apportés dans des sacs en plastique. La situation est insoutenable, a déclaré Karin Huster, coordinatrice de MSF pour Gaza.

Après huit mois de guerre, l’Egypte, les États-Unis et le Qatar, qui jouent le rôle de médiateurs, poursuivent leurs efforts en vue d’un cessez-le-feu, quelques jours après l’annonce par le président américain, Joe Biden, d’une feuille de route proposée selon lui par Israël.

Celle-ci prévoit, dans une première phase, un cessez-le-feu de six semaines accompagné d’un retrait israélien des zones densément peuplées de Gaza, de la libération de certains otages enlevés lors de l’attaque du Hamas et de prisonniers palestiniens détenus par Israël.

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