L’armée israélienne mène une série de frappes contre le camp de Nuseirat
L’armée israélienne a de nouveau bombardé, samedi, une école des Nations unies abritant des personnes déplacées dans le camp de Nuseirat, dans le centre de la bande de Gaza.
Des témoins oculaires ont déclaré que l’artillerie israélienne a bombardé une école gérée par l’Agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (Unrwa) dans le camp à Nuseirat, causant de graves dégâts à l’école.
Il s’agit de l’école du camp de Nuseirat, où se réfugient des déplacés, pour la plupart des femmes et des enfants.
D’autres Palestiniens ont été également blessés lors d’une série de raids aériens et d’artillerie israéliens ciblant les zones situées au nord du camp de Nuseirat au cours des dernières 24 heures, ont indiqué des sources médicales.
C’est le deuxième bombardement israélien contre l’école en moins de 24 heures.
Vendredi soir, la Défense civile de Gaza a annoncé qu’un raid israélien contre la même école a fait plusieurs morts et blessés.
La même source a indiqué que l’école héberge un grand nombre de personnes déplacées, pour la plupart des femmes et des enfants.
Depuis mercredi, les zones au nord-ouest du camp de Nuseirat sont soumises aux opérations militaires israéliennes, où plusieurs victimes ont été recensées.
Depuis le 7 octobre 2023, en réponse à l’attaque du Hamas qui a fait plus de 1200 tués, Israël mène une guerre dévastatrice dans la Bande de Gaza qui a fait des dizaines de milliers de victimes civiles, pour la plupart des enfants et des femmes, en plus d’une catastrophe humanitaire sans précédent et d’une destruction massive des infrastructures, qui ont conduit Tel Aviv à comparaitre devant la Cour internationale de justice (CIJ) pour « génocide ».
Israël a également imposé un blocus total sur la bande de Gaza, laissant sa population, en particulier les habitants du nord de l’enclave palestinienne, au bord de la famine.
La guerre israélienne a provoqué, en outre, le déplacement interne de 85% de la population de Gaza, en raison de graves pénuries de nourriture, d’eau potable et de médicaments, tandis que 60% des infrastructures de l’enclave ont été endommagées ou détruites, selon l’ONU.