L’Arménie et l’Azerbaïdjan échouent à s’entendre sur l’arrêt des combats

L’Arménie et l’Azerbaïdjan ont échoué à s’entendre sur l’arrêt des combats mais sont convenus de mesures destinées à atténuer la tension, promettant notamment de ne pas viser les civils.

Les médiateurs français, russes et américains, réunis au sein du groupe de Minsk, ont affirmé dans un communiqué vendredi soir avoir appelé les belligérants à appliquer un précédent accord de cessez-le-feu, Sans succès.

Le ministre des affaires étrangères arménien, Zohrab Mnatsakanian, et son homologue azerbaïdjanais, Djeyhoun Baïramov, se sont rencontrés à Genève, en Suisse, vendredi 30 octobre, pour tenter de trouver une issue à la crise qui touche la région du Haut-Karabakh et qui a fait plus de mille morts en un peu plus d’un mois.

Les médiateurs français, russes et américains, réunis au sein du groupe de Minsk, ont affirmé dans un communiqué vendredi soir avoir appelé les belligérants à appliquer un précédent accord de cessez-le-feu, Sans succès.

L’Arménie et l’Azerbaïdjan ont tenu « un échange de vues ouvert et substantiel afin de clarifier leurs positions de négociations » sur les points de blocage dans l’accord de cessez-le-feu conclu le 10 octobre à Moscou, poursuivent les médiateurs. Deux autres tentatives de trêve conclues depuis à Paris et Washington ont également volé en éclats.

Samedi 31 octobre, le premier ministre arménien, Nikol Pachinian, a par ailleurs formellement demandé au président russe, Vladimir Poutine, une aide pour assurer la sécurité de son pays. « Le premier ministre arménien a demandé au président russe d’entamer des consultations urgentes dans le but de déterminer la nature et la quantité de l’aide que la Fédération russe peut apporter à l’Arménie pour assurer sa sécurité », a annoncé le ministère des affaires étrangères arménien dans un communiqué.

La Russie s’est dite en retour prête à fournir l’assistance « nécessaire » à l’Arménie si les combats s’étendent au territoire arménien, a annoncé le ministère des affaires étrangères russe.

Depuis le 27 septembre, les forces azerbaïdjanaises et celles du Haut-Karabakh s’affrontent à nouveau. Le président azerbaïdjanais, Ilham Aliev, avait déclaré plus tôt cette semaine ne pas s’opposer à une nouvelle cession de pourparlers à Genève, mais a semblé minimiser leur importance. « Il y a eu beaucoup de réunions inutiles durant les vingt-huit dernières années », a-t-il déclaré.

par: Arab Observer

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