Washington et Tel Aviv discutent de l’avenir de l’Autorité palestinienne après le départ d’Abbas
Une source de haut niveau au sein de l’Autorité palestinienne a déclaré que le plan américano-israélien, qui est en cours de discussion avec des responsables palestiniens, est centré sur l’avenir de l’Autorité palestinienne après le départ d’Abbas, fournissant de nouvelles sources de soutien financier à l’Autorité et renforçant ses services de sécurité, pour éviter que la situation ne se détériore à l’avenir.
Du côté américain, les pourparlers sont menés par Hadi Amr, le responsable du dossier palestino-israélien au ministère des Affaires étrangères, qui discute actuellement avec des responsables américains et israéliens de la formation d’un comité mixte pour faciliter l’activité économique de l’Autorité palestinienne.
Pendant ce temps, Ramallah, par l’intermédiaire du ministre des Finances Shukri Bishara, qui a rencontré Amr, a souligné la nécessité de reconstruire la confiance entre l’occupation et les Palestiniens, en fournissant une série de facilités, et en révisant l’Accord économique de Paris pour arrêter la détérioration de la situation de l’Autorité palestinienne.
Cependant, le plus important et dangereux aux yeux des Américains au cours de la période à venir, selon des sources palestiniennes de haut rang qui se sont confiées aux médias, est l’avenir de l’autorité palestinienne après le départ de Mahmoud Abbas, âgé de 85 ans et dont la santé ne semble pas en bon état.
C’est ce dont les deux parties ont parlé franchement avec l’Autorité palestinienne au cours de la semaine dernière, demandant d’arranger les conditions internes de l’Autorité d’une manière qui ne permettrait pas au Hamas de contrôler la situation politique palestinienne.
Selon les informations, les Américains ont souligné la nécessité de modifier le système politique palestinien au cours de la période à venir, et de voter une loi qui permettrait la nomination d’un adjoint à Abbas pour assumer les fonctions de la présidence en cas de départ de ce dernier. ou la mort, de sorte que le représentant continuerait à diriger en l’absence d’élections.
Le président Abbas jouit actuellement de tous les pouvoirs exécutifs et législatifs dans les territoires palestiniens après la dissolution du Conseil législatif il y a deux ans, cela lui permettra de promulguer une nouvelle loi relative au dossier présidentiel et de lui désigner un député selon le désir des Américains et des Israéliens. Cependant, cette décision reste soumise, selon les responsables de l’AP, à l’amélioration des conditions économiques en Cisjordanie.
par: Arab Observer