L’ayatollah Ali Khamenei s’est engagé à venger la mort du Qassem Soleimani
Le guide suprême iranien, l’ayatollah Ali Khamenei, s’est engagé vendredi à « venger » la mort du puissant général iranien Qassem Soleimani, tué plus tôt dans un raid américain à Bagdad. Un deuil national de trois jours a été décrété dans son pays. Suivez notre liveblog.
Le président iranien Hassan Rouhani a également déclaré que son pays serait « plus déterminé à résister aux États-Unis », en réponse à la mort de Soleimani.
« Le martyre de Soleimani rendra l’Iran plus affirmé en résistant à l’expansion américaine et en défendant nos valeurs islamiques », a déclaré M. Rouhani dans un communiqué. L’Iran et d’autres pays en quête de liberté dans la région riposteront sans aucun doute. »
Le puissant général iranien Qassem Soleimani, émissaire de la République islamique en Irak, et un dirigeant pro-iranien ont été tués, tôt vendredi, dans un raid américain à Bagdad. Une « escalade extrêmement dangereuse », selon l’Iran, et qui intervient trois jours après l’attaque inédite contre l’ambassade américaine.
« Tous les ennemis doivent savoir que le jihad de la résistance se poursuivra avec une motivation redoublée, et que la victoire finale attend les combattants de cette guerre sainte », a déclaré l’ayatollah Ali Khamenei, le guide suprême de la révolution iranienne.
Téhéran se vengera de ceux qui sont derrière l’assassinat du général Qassem Soleimani, mort dans un bombardement à Bagdad orchestré par les États-Unis, a déclaré le ministre iranien de la Défense, Amir Hatami. Le guide suprême de la République islamique, l’ayatollah Ali Khamenei, s’est prononcé lui aussi pour une vengeance.
Le vendredi 3 janvier, les Gardiens de la révolution iraniens ont confirmé la mort dans un bombardement à Bagdad du général Qassem Soleimani, et l’ont attribuée aux États-Unis. Sa mort a été également confirmée par le Pentagone indiquant dans un communiqué que le général a été tué «sur ordre du Président».
Le Premier ministre démissionnaire irakien Adel Abdel Mahdi a estimé le 3 janvier que le raid américain qui avait tué le général iranien Qassem Soleimani et son lieutenant en Irak Abou Mehdi al-Mouhandis allait «déclencher une guerre dévastatrice en Irak».