Le 7e échange d’otages israéliens et de détenus palestiniens

Le Hamas a libéré samedi deux otages israéliens à Rafah dans le sud de la bande de Gaza, avant la remise prévue de quatre autres pour un septième échange contre des prisonniers palestiniens, précédé de la confirmation de la mort de l’otage Shiri Bibas.

Comme lors des précédentes libérations organisées dans le cadre de l’accord de cessez-le-feu à Gaza, le mouvement islamiste palestinien Hamas et les groupes armés alliés ont exhibé sur un podium deux otages, devant de grandes affiches rendant hommage aux combattants tombés au combat, avant leur remise au Comité international de la Croix-Rouge (CICR).

Les deux hommes sont ensuite monté dans les voitures du CICR, qui les a remis à l’armée israélienne. Ils sont désormais en Israël, ont précisé des sources de sécurité.

Les mises en scène à chaque libération d’otages ont été dénoncées par Israël, l’ONU et la Croix-Rouge.

Selon le Club des prisonniers palestiniens, 602 détenus palestiniens doivent être libérés en contrepartie, dont 50 condamnés à perpétuité. Cent-huit des prisonniers doivent être expulsés des territoires palestiniens.

A Tel-Aviv, des proches et soutiens des otages, certains en pleurs, se sont rassemblés sur la place des otages pour suivre en direct sur écran ces libérations, brandissant des photos des captifs.

Ce septième échange a débuté après la confirmation de la mort de l’otage israélienne Shiri Bibas, enlevée avec ses deux fils Ariel et Kfir lors de l’attaque du 7-Octobre, qui a déclenché la guerre à Gaza.

La remise jeudi par le Hamas de ce qui devait être quatre dépouilles d’otages israéliens a donné lieu à une montée de tensions alors que le cessez-le-feu en vigueur à Gaza reste fragile.

Au total, 33 otages, dont huit morts, doivent être échangés contre 1.900 détenus palestiniens d’ici la fin, le 1er mars de la première phase de l’accord.

Il s’agit de la dernière libération d’otages vivants prévue durant la première phase.

Mercredi, le Hamas s’est dit prêt à libérer en une seule fois tous les otages encore retenus à Gaza lors de la deuxième phase de l’accord.

Mais les négociations indirectes sur cette deuxième étape, censée mettre fin définitivement à la guerre, ont été retardées, les deux parties s’accusant mutuellement de violations de la trêve.

La troisième et dernière phase doit en principe porter sur la reconstruction de Gaza.

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