Le bilan des attaques américaines sur le Yémen s’élève à 31 morts
Le bilan des frappes aériennes menées samedi soir par les États-Unis et le Royaume-Uni sur plusieurs villes du Yémen s’élève à 31 morts et 101 blessés, pour la plupart des femmes et des enfants, a annoncé dimanche le ministère de la Santé, dirigé par les Houthis.
Samedi, le groupe Houthi, soutenu par l’Iran, a annoncé un bilan de 24 morts et d’au moins 23 blessés à la suite des frappes aériennes menées par les États-Unis et le Royaume-Uni au Yémen.
Les massacres commis par l’agression américaine contre des zones civiles et résidentielles à Sanaa, Saada, Al-Bayda et Rada’a samedi ont fait 132 victimes civiles, dont 31 martyrs et 101 blessés, pour la plupart des enfants et des femmes, a déclaré Anis Al-Asbahi, porte-parole du ministère.
Il a ajouté que ces chiffres sont préliminaires, car les recherches se poursuivent pour retrouver les victimes après une série de frappes aériennes américaines visant des sites civils.
Anis Al-Asbahi a condamné ces attaques, les qualifiant de crime de guerre à part entière ajouté au palmarès de la coalition criminelle du mal et de violation flagrante de toutes les lois et conventions internationales.
Le 7 mars, les Houthis ont sommé Israël d’autoriser l’entrée de l’aide humanitaire dans la bande de Gaza dans un délai de quatre jours, faute de quoi ils s’exposeraient à de nouvelles opérations maritimes contre les navires liés à Israël.
Les États-Unis ont lancé des frappes aériennes contre les Houthis du Yémen alors que le président Donald Trump a averti que l’enfer pleuvra si le groupe soutenu par l’Iran poursuivait ses attaques contre les navires de la mer Rouge.
Depuis la fin de l’année 2023, les Houthis attaquent à l’aide de missiles et de drones des navires liés à Israël en mer Rouge, perturbant ainsi le commerce mondial. Ils considèrent ces attaques comme un signe de solidarité avec la bande de Gaza.
Le groupe a mis fin à ses attaques à la suite de la déclaration du cessez-le-feu à Gaza en janvier entre Israël et le Hamas. Cependant, il a menacé de reprendre ses attaques après le blocage par Israël de toute aide à Gaza le 2 mars.
