Le cabinet israélien approuve l’accord de cessez-le-feu à Gaza

Le cabinet de sécurité israélien a approuvé l’accord de cessez-le-feu et d’échange de prisonniers conclu avec le mouvement de résistance palestinien, Hamas.

Dans un communiqué publié vendredi par le bureau du Premier ministre israélien, il est indiqué que l’accord soutenait les objectifs de la guerre sous les aspects politiques, sécuritaires et humanitaires.

L’accord doit encore être ratifié par le gouvernement israélien qui doit se réunir.

Par ailleurs, le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a fortement insisté, lors de la réunion du cabinet de sécurité, sur le fait qu’il avait reçu des garanties solides de la part du président américain élu, Donald Trump, et du président américain, Joe Biden.

Ainsi, selon le journal Yediot Ahronot, si la seconde étape de l’accord venait à échouer, alors Israël serait assuré de poursuivre ses frappes intenses contre Gaza avec le soutien des Etats-Unis.

M. Netanyahu a été informé par l’équipe de négociation que des accords ont été conclus pour la libération des otages, puis a ordonné au cabinet politique et de sécurité de se réunir vendredi, a indiqué son bureau.

Les familles des otages ont été informées et des préparatifs étaient en cours pour les accueillir, selon le bureau de M. Netanyahu.

La première phase de l’accord comprend un cessez-le-feu total, selon le président américain, Joe Biden, la libération de 33 otages, parmi lesquels des femmes, des enfants et des personnes âgées, un retrait israélien des zones densément peuplées et une augmentation de l’aide humanitaire.

Israël de son côté libèrera des centaines de prisonniers palestiniens, a indiqué mercredi M. Biden.

La deuxième phase doit permettre la libération des derniers otages, a-t-il ajouté. La troisième et dernière étape doit être consacrée à la reconstruction de Gaza et à la restitution des corps des otages morts en captivité.

Pendant la première phase seront négociées les modalités de la deuxième phase, à savoir une fin définitive de la guerre, selon le Premier ministre du Qatar, Mohammed ben Abdelrahmane Al-Thani.

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