Le Caire accueillera le 4 mars un sommet arabe extraordinaire sur la Palestine

Le ministère égyptien des affaires étrangères a annoncé mardi 18 février que le Caire accueillera finalement le 4 mars prochain au lieu du 27 février le sommet arabe extraordinaire chargé d’étudier la situation en Palestine et les velléités du duo Trump-Netanyahu dans la bande de Gaza.

Le Caire avait annoncé, au lendemain des propos de l’Américain Trump sur son projet de prise de contrôle de Gaza après avoir envoyé les Palestiniens en Egypte et en Jordanie, qu’il accueillerait une réunion extraordinaire des dirigeants arabes le 27 février pour aborder les développements critiques de la cause palestinienne.

L’Egypte a annoncé qu’elle présenterait un plan global pour la reconstruction de la bande de Gaza garantissant au peuple palestinien de rester sur ses terres conformément à ses droits légitimes et légaux.

Lors d’une conférence de presse avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu début février, Trump a déclaré que les Etats-Unis prendraient le contrôle de la bande de Gaza… et seraient responsables du démantèlement de toutes les bombes non explosées et autres armes dangereuses présentes sur le site.

Il a ajouté que les Etats-Unis transformeraient Gaza en un projet de développement qui pourrait devenir la Riviera du Moyen-Orient.

La Ligue arabe a prévenu que la proposition de Trump était une recette favorisant l’instabilité. De son côté, l’Union européenne a déclaré que Gaza faisait partie intégrante d’un futur Etat palestinien.

Le Caire a également obtenu un accord de principe pour la tenue d’une réunion ministérielle d’urgence de l’Organisation de la coopération islamique (OCI) après le sommet.

L’Egypte et la Jordanie ont toutes deux catégoriquement rejeté toute idée impliquant le déplacement des Palestiniens de leurs terres, insistant sur le fait que les efforts de reconstruction doivent se poursuivre tant que les Palestiniens restent sur leur territoire.

Riyad a également critiqué les projets de Netanyahu visant à déplacer les Palestiniens, peu de temps après une réflexion du Premier ministre israélien qui avait suggéré que l’Arabie saoudite disposait de beaucoup de terres propices à l’établissement d’un Etat palestinien.

Au préalable, l’Arabie Saoudite doit accueillir le 21 février les dirigeants de l’Egypte, de la Jordanie, du Qatar et des Emirats Arabes Unis pour mettre au point le plan égyptien de reconstruction de Gaza. Initialement prévue le 20 février, cette réunion à finalement été décalée d’un jour en raison du mécontentement d’un des pays qui avait été exclu de la première liste des invités.

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