Le chef de Daech Abu Bakr al-Baghdadi tué dans un raid américain

Des chaînes de télévision américaines ont annoncé, dans la nuit de samedi à dimanche, la mort présumée du chef de l’organisation État islamique (Daech), Abou Bakr al-Baghdadi, visé par un raid aérien en Syrie.

Les chaînes de télévision CNN et ABC ont annoncé, dans la nuit de samedi 26 à dimanche 27 octobre, que le chef de l’organisation État islamique Daech, Abou Bakr al-Baghdadi, aurait été visé par un raid américain samedi en Syrie au cours duquel il aurait trouvé la mort..
« Cette information est plausible, estime avec prudence le journaliste, puisqu’on sait que des leaders de l’organisation État islamique se trouvent dans le nord de la Syrie, mais à ce stade, aucune confirmation n’est possible. »
L’armée américaine effectue des tests avant de pouvoir confirmer formellement la mort du chef du groupe terroriste, a indiqué CNN.

Des tirs d’hélicoptères dans le nord-ouest de la Syrie ont en outre visé dans la nuit des terroristes proches de l’organisation État islamique dans la province d’Idleb, faisant neuf morts, a rapporté tôt dimanche matin l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH).
Les tirs de huit hélicoptères ont visé après minuit une maison et une voiture aux abords du village de Baricha, une zone où se trouvaient des « groupes proches de l’EI », selon l’OSDH.

Le président américain Donald Trump a prévu de faire une déclaration « très importante » depuis la Maison Blanche dimanche matin à 9 h (14 h, heure de Paris). Peu avant cette annonce, le président américain avait publié un message sybillin sur Twitter. « Quelque chose d’énorme vient de se passer ! », avait-il écrit.
Sans confirmer nommément la mort d’Abou Bakr al-Baghdadi, le chef des Forces démocratiques syriennes (FDS), Mazloum Abdi, a salué sur Twitter une « opération historique réussie » qui est « le résultat d’un travail conjoint des renseignements avec les États-Unis ».
Ce développement intervient dans une période d’intense activité militaire dans le nord de la Syrie. Le régime syrien et son allié russe ont accéléré le déploiement de leurs troupes à la frontière syro-turque, tandis que les Américains annonçaient l’envoi de renforts militaires dans une zone pétrolière plus à l’est sous contrôle kurde.

Articles similaires

Bouton retour en haut de la page