Le chef de l’opposition israélienne appelle à un accord avec le Hamas

Le chef de l’opposition israélienne Yair Lapid, a appelé samedi, à un accord avec le Hamas pour ramener les captifs israéliens de Gaza et mettre fin au conflit en cours.

Conclure un accord, mettre fin à la guerre, reconstruire le pays, a écrit Lapid, le chef du parti Yesh Atid, dans un post sur X.

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a déclaré que son armée devait garder le contrôle de la zone frontalière sud de Gaza avec l’Egypte, connue sous le nom de corridor de Philadelphie, une position qui menace de faire dérailler les efforts de cessez-le-feu.

Selon les critiques, Netanyahu bloque l’accord par crainte de l’effondrement de son gouvernement.

Mickey Levy, membre de la Knesset du parti de Lapid, a déclaré samedi à la radio publique israélienne: Jusqu’en mai, le corridor de Philadelphie n’était même pas sur la table.

La peur de l’effondrement du gouvernement et la peur du ministre de la Sécurité nationale d’extrême droite Itamar Ben Gvir et du ministre des Finances d’extrême droite Bezalel Smotrich, qui tiennent Netanyahu à la gorge, sont à l’origine de cette situation, a-t-il ajouté.

Levy a averti que le maintien du contrôle du corridor de Philadelphie pourrait entraîner la mort inutile de nombreux soldats israéliens.

Un sondage publié vendredi soir par la chaîne israélienne Channel 12 a révélé que 60% des Israéliens estiment qu’il est plus important de parvenir à un accord pour le retour des otages de Gaza que de conserver le corridor de Philadelphie.

L’Égypte, médiatrice dans les négociations de cessez-le-feu avec les États-Unis et le Qatar, a également exigé un calendrier pour le retrait d’Israël du corridor.

Israël a tué plus de 40 000 Palestiniens à Gaza depuis l’incursion du mouvement de la Résistance palestinienne Hamas du 7 octobre ayant fait 1 200 morts, alors qu’environ 250 autres ont été pris en otage. La campagne militaire a déplacé presque toute la population palestinienne de 2,3 millions de personnes et a conduit à des conditions proches de la famine et à la propagation de maladies.

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