Le défenseur Gonzalo Montiel fait l’objet d’une plainte pour viol devant la justice argentine
Le défenseur, auteur du dernier tir au but pour l’Argentine lors de la finale de la Coupe du monde, Gonzalo Montiel est mis en cause par une ancienne compagne.
Après avoir touché au firmament, Gonzalo Montiel, qui avait inscrit le tir au but victorieux face à la France en finale de la Coupe du monde (3-3, 4-3 au t.a.b.), va vraisemblablement déchanter au tribunal.
Le défenseur fait en effet l’objet d’une plainte pour viol devant la justice argentine, ainsi que l’avocat de la victime présumée l’a annoncé sur la station Radio 10. Antérieurs au titre mondial de Messi et des siens, les faits présumés remontent au 1er janvier 2019. Montiel est poursuivi pour « abus sexuels avec accès charnel aggravés par un groupe de personnes » dans la maison du joueur lors d’une réception d’anniversaire, selon l’avocate Raquel Hermida et la terminologie employée habituellement dans le système judiciaire argentin.
Une plainte initiale avait été déjà déposée antérieurement auprès de la municipalité de La Matanza, où les violences auraient eu lieu, mais celle-ci a été élargie ces derniers jours après la victime, selon son avocate a reçu des menaces de l’entourage du joueur. En particulier de la mère de Montiel, au moment d’aller confirmer la plainte.
Il est fait état d’« une petite et courte relation » amoureuse entre la victime, une mannequin, et le footballeur, lequel avait convié celle-ci à rencontrer sa famille à l’occasion de la réception en question.
La victime présumée a indiqué être devenue « complètement inconsciente » après avoir consommé deux verres. Elle a précisé également avoir été « jetée à la porte de la maison de Montiel » sans savoir « combien de personnes ont été impliquées dans les abus », toujours selon son avocate, et ne pas se souvenir comment elle a regagné son domicile.
Radio 10 a diffusé plusieurs messages audios émanant de la plaignante, juste après les faits présumés : « Je me suis réveillée à six heures du soir et ils m’ont dit qu’ils m’avaient violée », « Je ne me souvenais de rien du tout ». « J’ai passé des semaines, des mois, à essayer de me souvenir des choses qu’ils m’ont dites ». « Ils m’ont lavé le cerveau pour essayer de couvrir ce fils de pute… »
La jeune femme mentionne également des menaces : « Je ne peux pas oublier son visage, je ne sais pas si c’est lui ou 20 personnes qui m’ont violée. Ils ont passé des semaines à m’appeler, à me menacer. Il y avait une voiture devant la porte de ma maison et j’avais peur qu’ils me tirent dessus. J’ai des appels de la mère et des anonymes qui m’ont dit que si la carrière de Montiel se gâtait, ils allaient me tirer une balle dans la tête.