Le Directeur général de l’OMS appelle à un accès complet à l’aide médicale et au carburant à la bande de Gaza

Le Directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a appelé, mercredi, à un accès complet à l’aide médicale et au carburant à la bande assiégée de Gaza.

« Aucun mot ne peut décrire notre préoccupation au sujet des patients qui viennent de perdre la seule possibilité de recevoir un traitement contre le cancer ou des soins palliatifs qui pourraient leur sauver la vie », a déclaré Tedros Adhanom Ghebreyesus sur X.

« Plus nous attendons, plus nous mettons des vies fragiles en danger », a déclaré Tedros après le bombardement des environs du seul hôpital public pour patients atteints de cancer à Gaza.

« J’exhorte et je plaide – pour un accès complet à l’aide médicale et en carburant MAINTENANT ! Plus nous attendons, plus nous mettons ces vies fragiles en danger », a ajouté Tedros.

« L’hôpital de l’amitié turco-palestinienne, le seul hôpital public pour patients atteints de cancer dans la bande de Gaza, a été mis hors service en raison des attaques israéliennes et des pénuries de carburant », a annoncé mercredi, l’organisation non-gouvernementale, Médecins sans frontières (MSF).

« À l’heure actuelle, l’hôpital est hors service, en raison du manque de carburant et des nombreuses attaques qui ont touché l’établissement. C’est le seul hôpital public pour les patients atteints de cancer dans la bande de Gaza, et maintenant des dizaines de patients sont sérieusement en danger », a averti MSF.

Et d’ajouter que les autorités israéliennes continuent d’empêcher l’entrée du carburant qui est essentiel à l’alimentation des hôpitaux à Gaza, ajoutant que les établissements de santé ont également été ciblés lors de cette «horrible attaque».

Le gouvernement turc a financé la construction de l’hôpital entre 2011 et 2017. C’est le plus grand hôpital de Palestine avec une superficie de 34 800 mètres carrés répartis sur six étages et une capacité de 180 lits.

L’armée israélienne a étendu ses attaques aériennes et terrestres sur l’enclave assiégée, qui fait l’objet de frappes aériennes incessantes depuis une attaque transfrontalière perpétrée par le Hamas en date du 7 octobre.

Depuis, plus de 10 300 personnes ont été tuées dans le conflit, dont au moins 8 796 Palestiniens et plus de 1 538 Israéliens.

Outre le grand nombre des victimes et des personnes déplacées, les approvisionnements de base s’épuisent pour les 2,3 millions d’habitants de Gaza en raison du siège israélien.